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Joan Mir

Chez Honda, il y avait à Sepang au moins un visage ravi et c’est celui de Joan Mir dans le box officiel Repsol. Certes, le Champion du Monde 2020 sur Suzuki ne pavoise pas mais avec une référence comme Marc Marquez en tant qu’équipier auquel il n’a rendu qu’un peu plus d’un dixième sur la dernière feuille des temps, le Majorquin peut quitter la Malaisie avec le sentiment d’avoir tenu son rang. Ses débuts sur la RC213V sont donc encourageants, au point qu’il se félicite même de la méthode de travail au HRC pourtant tant décrié. Cependant, les Ducati comme les Aprilia restent absolument hors de portée, ce que devrait confirmer le prochain rendez-vous des 11 et 12 mars à Portimao.

Petit à petit, Joan Mir fait son nid au sein d’un team Repsol Honda qui en a découragé plus d’un avant lui. Un sentiment que le pilote de 25 ans illustre avec ce premier commentaire en quittant Sepang après trois jours de test : « au cours des trois jours passés ici, j’ai beaucoup appris, notamment en termes de style de pilotage que la Honda exige de moi ». Une exigence qui commence à forger une complicité : « j’aime rouler de cette façon. Je roule mieux chaque jour et je m’amuse, donc tout est plus simple et même les temps s’améliorent ».

En comparant ses chronos par rapport à la référence Marc Marquez, il déclare : « être aussi compétitif que je le suis maintenant après trois ou quatre jours au total sur cette moto n’est pas un mauvais résultat. Bien sûr, nous sommes encore loin du sommet, d’Aprilia et surtout de Ducati. Mais c’est quelque chose auquel les ingénieurs doivent réfléchir et où Honda, en tant qu’usine, a encore une étape à franchir ».

Joan Mir : « mes commentaires et ceux de Marc seront évalués, puis la décision sera prise« 

Relativement performant avec des sensations intéressantes sur sa RC213V, Joan Mir a pu avoir son mot à dire sur l’évolution technique de la Honda, avec notamment un choix entre deux cadres : « le nouveau cadre était un peu mieux, ce qui heureusement s’est également confirmé dans les chronos. Maintenant, mes commentaires et ceux de Marc seront évalués, puis la décision sera prise quant à la version avec laquelle nous continuerons », a déclaré Mir sur Speedweek.

Bien que la moto soit un peu plus facile à diriger avec le nouveau châssis, Honda a encore du travail à faire en matière de traction en sortie de virage. « L’amélioration de l’accélération est la tâche la plus importante. Parce que lorsque nous accélérons, nous perdons beaucoup », regrette-t-il. « C’est l’électronique, mais aussi l’aérodynamique qui joue ici un rôle majeur. Parce que si vous avez plus d’appui, vous pouvez apporter plus de puissance moteur au sol ».

Joan Mir a aussi fait cette mention qui mettra du baume au cœur aux ingénieurs HRC : « je suis satisfait de la façon dont les choses sont gérées dans les stands. Chez Honda, vous avez beaucoup plus de gens qui vous écoutent que chez Suzuki, et il y a beaucoup plus de gens dans les coulisses qui travaillent sur la moto ». Puis il termine : « tu regardes ton coéquipier pour comprendre où en est la moto, mais je serais plus ravi si on s’améliorait par rapport à la Ducati. Je pense plus à la Ducati… Il y a encore une marge de progression, mais on est encore loin, surtout dans la chasse au chrono sur un tour ». Le retour sur scène se fera à Portimao les 11 et 12 mars prochains. Avant ça, il y aura la présentation officielle des troupes à Madrid le 22 février.

Joan Mir s'améliore de plus en plus sur sa nouvelle moto MotoGP

Classement des résultats du Test MotoGP à Sepang J3 : 

Classement combiné du Test MotoGP à Sepang J1/J2/J3 :

Crédit classements : MotoGP.com

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