Ce dimanche 6 février 2022, Raúl Fernández a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Sepang en Malaisie, à l’issue des deux jours de test IRTA marquant le véritable début de la saison 2022.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, auteur du 19e chrono dimanche et qui poursuit son apprentissage de la catégorie reine en attendant les prochains tests à Mandalika.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Raúl Fernández sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit de l’anglais.
Raúl, comment se sont
déroulés vos essais à Sepang ?
« Les essais se sont déroulés de façon positive. J’ai beaucoup roulé : samedi j’ai couvert pas moins de 71 tours, et dimanche j’étais un peu fatigué et je n’ai par conséquent pas voulu faire plus de tours que cela dans l’après-midi. Mais c’est sans rancune de toute façon car la pluie s’est invitée sur le circuit dans les dernières heures. J’ai progressé durant ces essais, c’était mon objectif. A présent je vais un peu me relaxer pour bien aborder les prochains essais en Indonésie. »
Le Moto2 prépare-t-il
suffisamment les pilotes pour passer dans une catégorie aussi
compétitive que le MotoGP ?
« Les deux catégories sont totalement différentes, on ne peut pas comparer. »
Vous avez un peu roulé sous
la pluie. Qu’avez-vous appris de ces runs ?
« Ce fut positif. C’était ma première fois avec les pneus Michelin sur le mouillé. C’était nécessaire car l’an dernier avec les pneus Dunlop en Moto2 dans ces conditions j’étais en difficulté, mais là je me suis retrouvé de suite rapide. Je me suis même dit que je devais arrêter de rouler car j’allais chuter et il y a des essais qui arrive en Indonésie derrière ! »
Quelle différence y-a-t-il
entre les Michelin et les Dunlop ?
« Là encore la comparaison est difficile, car les pneus sont très différents. Les gommes Dunlop permettent de mieux transmettre la puissance au sol, alors que celles de Michelin vous permettent de freiner comme bon vous semble. »
Après deux journées d’essais
officiels, estimez-vous être prêt physiquement pour affronter le
défi que représente le passage au MotoGP ?
« Je vais continuer à bien me préparer pour le Qatar. Je ne veux pas changer grand-chose dans ma préparation car je me sens bien dans ma préparation : j’ai couvert plus de 200 tours à Sepang, et j’envisage d’en faire encore plus en Indonésie. Et pour cela je vais continuer avec le même programme. Si nécessaire je procéderai à des ajustements au Qatar, mais pour le moment je me sens bien. »
« Plus de 200 tours couverts à Sepang »
Quel va être votre axe de
progression à Mandalika pour être fin prêt pour le début de la
saison ?
« Quand je regarde les données, je n’ai pas décelé de domaines en particulier où je doive progresser plus qu’un autre. Je dois continuer mon processus d’adaptation au MotoGP, mais pour le moment je dois dire que je ne perds pas trop de temps au freinage ni dans la vitesse en virage. Ma perte de temps se répartit un peu dans tous les domaines, ce qui explique pourquoi je suis encore un peu lent. Le premier objectif en Indonésie sera de bien appréhender la piste car je ne la connais pas. Je ne vais pas spécialement travailler sur la moto mais sur moi-même pour bien tout comprendre, en particulier le fonctionnement des freins en carbone. »
