Ce dimanche 6 février 2022, Marc Márquez a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Sepang en Malaisie, à l’issue des deux jours de test IRTA marquant le véritable début de la saison 2022.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, qui semble être dans une forme physique correcte et s’est emparé du huitième chrono ce dimanche.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles d’Marc Márquez sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit de l’anglais.
Marc, peut-on dire que vous
êtes à votre meilleur niveau physique pour des tests de présaison
pour la première fois depuis cinq ans ?
« Je
ne peux pas vraiment dire que je suis dans une condition physique
similaire à 2018. C’est vrai que je me sens bien, mais je n’ai
commencé mon entraînement physique qu’il y a deux semaines. Hier
j’ai été en mesure de bien piloter, et ce matin ce fut la même
chose mais par la suite j’ai davantage souffert. C’est encore
difficile pour moi d’assurer toute une journée avec une allure
constante et rapide.
Typiquement, aujourd’hui nous
avions dans l’idée de continuer à rouler tout au long de la journée
mais j’ai demandé de mon propre chef à ce qu’on arrête me
concernant. Je n’arrivais plus à piloter d’une bonne manière. J’ai
voulu d’abord souffler dans la matinée en attendant de pouvoir
reprendre la piste dans l’après-midi, mais ensuite la pluie a fait
son apparition. »
Appréhendez-vous le fait de
vous rendre la semaine prochaine sur un nouveau circuit, alors que
vous n’êtes pas encore au top physiquement et que vous ne disposez
pas encore d’une pleine compréhension de votre
machine ?
« Je pense que les essais les plus
difficiles étaient ceux-ci, en Malaisie, pour la simple et bonne
raison qu’il s’agit d’une piste très difficile, très exigeante
physiquement, mais aussi parce que c’était la reprise. Maintenant
nous allons disposer de quatre jours de repos avant de reprendre la
piste pour trois nouvelles journées d’essais à Mandalika.
Je suis impatient de remonter sur la moto et d’enchaîner plus
de tours. La bonne chose c’est que la vitesse est là : ce
matin j’ai pu attaquer et la vitesse était bonne. Par la suite
quand il s’est mis à pleuvoir dans l’après-midi j’ai tout de même
voulu faire quelques tours pour bien comprendre le comportement de
la moto dans ces conditions, et j’ai là encore été rapide.
»