Les essais privés étant désormais interdits pour les pilotes titulaires MotoGP, Suzuki a profité du premier test officiel au Qatar pour faire essayer par ces derniers ce qui pourrait être le moteur 2022 de la GSX-RR. Entre autres…
Après Sylvain Guintoli samedi, ce fut le cas dimanche pour Álex Rins qui a conclu les deux journées d’essais derrière son coéquipier, alors que celui-ci essayait principalement un nouveau châssis.
Álex Rins : « Je me sens plutôt bien,
la journée s’est bien passée et nous avons essayé pas mal de choses
différentes. J’ai essayé la première version du moteur pour 2022,
qui m’a paru assez similaire mais plutôt bien et semble avoir un
peu plus de vitesse. C’était une chose que nous demandions depuis
l’année dernière, ainsi que d’autres petites choses dont je ne peux
pas parler. Le nouveau moteur possible pour 2022 est donc une chose
que Suzuki nous a demandé d’essayer et nous l’avons fait sans
problème car nous avons beaucoup de jours de tests ici au
Qatar.
Après cela, nous avons essayé quelques autres
petites choses. Les chronos sont vraiment serrés, mais je suis
content de mon rythme pour le moment. J’ai eu une petite alerte au
virage 2 à la fin de la journée, mais il n’y a pas eu de
conséquence. J’attends avec impatience les prochains jours de
tests. »
Quant aux choses dont l’officiel Suzuki ne peut pas parler, on
suppose qu’il s’agit du dispositif mécanique qui permet d’abaisser
la moto.
Introduit par Ducati et initialement baptisé Holeshot Device car
servant à abaisser l’arrière (ou l’avant) de la moto pour contrer
la tendance au wheelie, on en est maintenant à la deuxième
génération (voire la troisième pour Ducati) avec des fonctions
d’abaissement de l’arrière au freinage pour tenter de maintenir la
roue arrière au sol un peu plus longtemps.
Chez Suzuki, comme chez Yamaha, il semble que l’on ait pris un peu de retard dans ce domaine…
Crédit classement: MotoGP.com