Ce samedi 12 février 2022, Pecco Bagnaia a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Mandalika en Indonésie, à l’issue du deuxième des trois jours de test IRTA sur ce nouveau circuit situé sur l’île de Lombok.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien qui, comme les autres, a pu bénéficier aujourd’hui de conditions de piste plus favorables pour progresser sur ses chronos.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Pecco Bagnaia sans la moindre mise en forme.
Pecco, vous avez beaucoup
roulé aujourd’hui, mais vous ne semblez pas avoir pour le moment un
rythme de course très compétitif. Cela est-il dû au fait que vous
aviez énormément de travail et que vous n’avez par conséquent pas
pu vous concentrer sur ce secteur, où accusez-vous un vrai déficit
de rythme ?
« Je pense que nous avons en
réalité affiché l’un des meilleurs rythmes aujourd’hui, car
typiquement ce matin nous avons chaussé le medium et j’ai pu rouler
en 1’32.7 ou 1’32.8. Cet après-midi nous avons monté le pneu soft
alors qu’il faisait plus chaud, et nous avons réussi à boucler une
vingtaine de tours avec cette gomme, et le dernier tour que j’ai
effectué n’était que deux dixièmes plus lent que le meilleur chrono
de la journée.
Nous essayons vraiment d’être les plus réguliers possibles. Je
pense donc que nous sommes très compétitifs, et les deux seuls
pilotes qui sont parvenus à faire le même travail que moi sont Marc
Márquez et Joan Mir, et éventuellement Pol Espargaró. De notre côté
nous nous sommes vraiment concentrés à enchaîner les tours en pneus
usés. J’ai pu voir que les autres pilotes ont pu mener deux ou
trois time attack aujourd’hui, mais ce n’était pas notre stratégie
: nous avons préféré rouler avec des pneus usés. Mais au final je
pense que le rythme que j’ai pu affiché était très bon. »
Jorge Martín a déclaré qu’il
ne disposait pas encore d’une base de réglages sur sa Ducati.
Est-ce également votre cas ?
« Nous progressons chaque jour, nous n’exploitons certes pas encore 100% du potentiel de la moto, mais nous avons déjà une base saine. Je pense que nous sommes à l’heure actuelle à 80% du potentiel de cette moto. Il nous reste donc encore du pain sur la planche, et finalement le plus embêtant dans tout cela c’est qu’il ne reste qu’une journée d’essais demain et qu’il va sans doute pleuvoir. Cela ne va donc pas être facile d’avoir un bon rythme avec ce faible roulage, mais le travail que nous avons abattu ces derniers jours constitue quelque chose de positif et pourra nous aider à coup sûr au Qatar. Pour le moment notre potentiel semble bon, mais nous devons encore progresser. »
« Le plus embêtant c’est qu’il ne reste qu’une journée d’essais, et qu’il va sans doute pleuvoir »
Est-ce qu’il y a une grosse
différence dans les réglages de la moto en fonction des différents
device que vous utilisés ?
« Cela ne change rien du tout. Les réglages ne sont pas modifiés par ces nouveaux dispositifs. Pour le moment il n’y a aucun problème dans le garage, nous devons simplement bien ajuster l’électronique à cette nouvelle moto. C’est l’élément principal sur lequel nous travaillons en ce moment. »