Ce samedi 12 février 2022, Luca Marini a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Mandalika en Indonésie, à l’issue du deuxième des trois jours de test IRTA sur ce nouveau circuit situé sur l’île de Lombok.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien qui, comme les autres, a pu bénéficier aujourd’hui de conditions de piste plus favorables, et signer ainsi pour sa part le meilleur chrono du jour…
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Luca Marini sans la moindre mise en forme.
Luca, vous avez réalisé le
meilleur chrono de cette deuxième journée d’essais à Mandalika. On
vous imagine satisfait…
« Ce fut en effet une très bonne
journée. Si on met de côté le time attack, je pense que nous avons
fait du bon travail. Mes sensations avec la moto ont progressé
énormément durant la journée, et au final j’ai même été très à
l’aise avec les pneus usés, donc je pense que j’ai un bon potentiel
sur cette piste, dont j’apprécie le tracé. Aujourd’hui il y avait
par ailleurs plus de grip et donc c’était plus facile pour tout le
monde de piloter la moto. J’ai donc pu prendre plus de plaisir sur
ce point. Je pense cependant que nous devons encore travailler
davantage sur la moto pour trouver encore quelques dixièmes au
niveau du rythme de course.
Demain nous allons d’ailleurs réaliser des simulations de course,
mais en attendant aujourd’hui cela s’est bien passé, nos time
attack ont été bons. Si demain les conditions sont bonnes je pense
qu’on pourra s’aventurer dans la fenêtre haute des 1’30. Il faudra
voir cependant si nous disposons de suffisamment de temps pour
faire à nouveau des time attack, car il faut que nous regardions ce
que nous devons encore passer en revue demain. Nous avons en effet
de nouvelles pièces ainsi que des réglages à essayer notamment au
niveau de l’électronique pour progresser encore davantage.
»
« Il nous faut encore trouver quelques dixièmes au niveau du rythme de course »
Sur quel point pouvez-vous
encore travailler pour progresser ? S’agit-il de réglages sur
la moto ou bien au niveau de votre pilotage ?
« Je dois encore travailler sur
ces deux plans. Je pense néanmoins que l’équipe fait du très bon
travail jusqu’ici sur ces deux séances d’essais. Nous grandissons
tous ensemble en tant qu’équipe, et nous travaillons dans la bonne
direction, mais je crois qu’il nous reste encore des gains à
trouver au niveau de l’électronique, notamment pour améliorer le
frein moteur.
Nous devons en effet encore trouver le bon compromis entre le frein
arrière et le frein moteur, car comme tout le monde ma volonté est
de freiner plus fort en entrée de virage cette saison car c’est
nécessaire à la fois pour dépasser et pour faire de bons temps au
tour avec ces gommes. J’aimerais également bénéficier d’un peu plus
de sensations sur l’avant. Ce sont vraiment des détails, car la
base générale de la moto est déjà très bonne. Mais il faut qu’on
roule sur d’autres circuits pour bien appréhender notre potentiel
réel. Il reste encore beaucoup de choses à découvrir. »
« Il nous reste encore des gains à trouver au niveau de l’électronique, notamment pour améliorer le frein moteur »
Quelles sont les différences
entre votre moto de l’an dernier et celle de cette année ?
Vous semblez en effet être bien plus à l’aise avec votre nouvelle
monture…
« Rien en particulier, c’est un tout : globalement la moto est meilleure, et ça je l’avais ressenti dès le mois de novembre dernier lors des essais de Jerez. Je pense que Ducati a fait du très bon travail, et je pense que quand nous aurons débloquer tout le potentiel de la GP22 cela ne sera qu’encore mieux. Pour le moment nous sommes déjà proches. Mon équipe fait du très bon travail, et je suis très satisfait de cela, et je pense qu’on va vraiment pouvoir performer tout au long de la saison. J’espère ainsi pouvoir conserver cette confiance et ces sensations sur la moto sur tous les circuits, car si je me sens aussi bien qu’aujourd’hui, je peux être fort partout. »
Vous semblez en effet
beaucoup plus à l’aise physiquement sur la Ducati en ce début
d’année que l’an dernier à pareille époque. La Ducati a-t-elle donc
évolué pour être moins exigeante physiquement pour le
pilote ?
« Je suis clairement plus à l’aise sur cette moto, et j’espère que d’ici le Qatar nous allons encore progresser car il nous manque encore un peu de vitesse de pointe. Ici à Mandalika cela n’a pas une grande importance, mais au Qatar si. Nous sommes donc toujours en train de travailler à ce sujet afin d’être plus à l’aise au Qatar. »