Après les essais demandés par Michelin, et après le Grand Prix de Catalogne qui s’y est déroulé, les MotoGP, à l’exception du team officiel Ducati, étaient à nouveau présentes sur le circuit de Barcelona-Catalunya pour, cette fois, une journée d’essais officiels IRTA.
Ceux-ci se sont déroulés de 10 heures à 18 heures, avec une météo clémente composée d’un ciel dégagé et de températures de 28 et 44° à midi.
Comme points de référence, nous disposions les chronos réalisés lors des essais Michelin, de ceux effectués durant ce week-end lors des différentes séances et de la course, et, depuis notre point de 13 heures, du meilleur effectué par Andrea Iannone durant la première partie de ce test.
| Test Michelin | 1’38.974 Vinales |
| FP3 | 1’38.923 Dovizioso |
| FP4 | 1’39.708 Iannone |
| Q2 | 1’38.680 Lorenzo |
| Course | 1’40.021 Lorenzo |
| Record | 1’38.680 Lorenzo |
| Test IRTA | 1’39.020 Iannone (à 12h10) |
Au sujet de Michelin, le manufacturier français avait également demandé aux pilotes de profiter de cette journée pour tester un nouveau profil de pneu avant en vue de 2019 : « L’allocation d’aujourd’hui comprend les mêmes pneus que pour le week-end de course.
Chaque pilote a trois pneus avant souples, moyens et durs et trois pneus arrière tendres, moyens et durs. Ils peuvent utiliser quatre avant et trois arrière au cours de la journée.
Il y a également d’un nouveau pneu à tester. C’est pour l’avant et chaque coureur a un coureur dans son allocation. Il a un profil plus large conçu pour maximiser la surface de contact et améliorer la stabilité de freinage dans les virages, dès la première phase. La seule différence est le profil ».
Le chrono de Andrea Iannone, réalisé avec un nouveau châssis Suzuki, a tenu plusieurs heures, chacun étant davantage occupé à peaufiner son rythme de course plutôt qu’à aller taquiner le chrono. Il s’avère de plus en plus probable que le carbone aperçu sur les longerons du châssis de la GSX-RR intervienne dans la rigidité de l’ensemble (voir ici)…
Ainsi, Johann Zarco, après avoir fait une simulation de course le matin avec la même monte pneumatique que lors du Grand Prix, renquillait pour la même chose l’après-midi avec un pneu dur arrière.
Chez Yamaha Factory, on pouvait noter l’apparition d’un cache-réservoir modifié pour Valentino Rossi, sans doute le signe extérieur d’une modification de la répartition des masses.
Chez Pramac, Jack Miller tentait de découvrir les vertus du pneu arrière tendre mises en évidence par Jorge Lorenzo lors du Grand Prix mais, peu après 14 heures, Danilo Petrucci chutait assez lourdement alors qu’il essayait un cadre modifié sur sa Ducati. L’Italien décidait d’arrêter là ses essais, après 41 tours.
Peu avant 17 heures, les drapeaux rouges étaient agités suite à une chute de Pol Espargaro dans le dernier virage. Nombre de pilotes en profitaient pour plier bagages, à l’image de Johann Zarco.
Ce n’était pas le cas des officiels Yamaha qui voulaient visiblement rentabiliser au maximum la piste surchauffée par le soleil, ni de Marc Márquez qui s’emparait de la 2e place dans la dernière demi-heure.
Mieux, le pilote Honda réalisait le meilleur temps à 2 minutes de la fin de séance, en 1’38.916, dans le 86e de ses 88 tours effectués, un nombre de boucles record qu’il partage avec Takaaki Nakagami.
Outre ses deux motos de course, le pilote espagnol disposait également d’une RC213V non-peinte dont la seule chose que l’on sait est qu’elle visait à améliorer le freinage.
Nous reviendrons prochainement sur les modifications techniques aperçues ainsi que sur les déclarations des pilotes…
Crédit classement : MotoGP.com
