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Buriram, Alex Marquez, Michele Masini

La pré-saison a débuté de la plus belle des manières pour le team Gresini. À Sepang, comme à Buriram, Alex Marquez joue systématiquement les avant-postes au guidon de la Desmosedici GP24 qu’il découvre. De quoi motiver toute l’équipe de Michele Masini, son team manager qui anticipe déjà une excellente saison avec l’Espagnol.

Survitaminé en Malaisie, Alex Marquez a flirté avec le top-3 lors des deux premières journées d’essais, avant de prendre les commandes de la séance le troisième jour, pour sept petites millièmes. Ce matin à Buriram, l’Ibère a réitéré sa performance, en trônant en tête de la séance durant la majeure partie de la journée.

Sur ce circuit aux caractéristiques bien différentes, le cadet de Marc confirme son aisance au guidon de la machine 2024 de Ducati. De quoi faire rêver son team manager, impatient à l’idée de voir son pilote débuter la saison dans cet état de forme.

« On confirme les bonnes sensations que nous avions à Barcelone avec la moto, confie Michele Masini au micro de MotoGP.com à la mi-temps de la première journée. On le confirme à Sepang, et ici aussi. Les sensations sont très bonnes, et on prépare différents réglages pour être prêts en marge du premier GP. Pour le moment, nous sommes très excités de cette saison avec Alex. »

« Évidemment, c’est important [de se préparer sur ce circuit] de découvrir une moto qui a déjà roulé pendant un an avec l’équipe d’usine, poursuit-il. Nous avons déjà des données à analyser, et des configurations à tester. Nous sommes assez optimistes. » 

D’autant qu’à en croire ses propos, le gap entre la GP23 – qu’engageait Gresini l’an dernier – et la GP24 n’est pas énorme, ce qui explique que l’adaptation d’une machine à l’autre se fasse rapidement. « Je pense qu’il n’y a pas de grandes différences. Il faut évidemment trouver les bons réglages, notamment avec l’électronique. Mais je pense qu’il n’y a pas de grande différence. On a bien commencé avec le Test de Sepang, en regardant les données. Et je pense qu’on est bien partis. »

L’Italien sait qu’il est impératif pour Gresini de maximiser ses chances en début de saison, étant donné que l’équipe officielle de Ducati progressera au fur et à mesure qu’elle percera les secrets de sa GP25.

« On sait déjà, depuis les dernières courses de l’an dernier qu’on va avoir un package très performant cette saison, ajoute-t-il encore. On doit se concentrer sur notre matériel. Évidemment, l’équipe d’usine va améliorer le sien, la moto et tout ce qui va avec. Mais on doit extraire le maximum de ce package dès le premier Grand Prix de 2025. Alex a directement trouvé de bons points sur cette moto, qu’il a réussi à coupler avec son style de pilotage. C’est notamment le cas avec le freinage en entrée. Donc on est impatients de continuer à s’améliorer avec cette moto. »

De l’autre côté du garage, Fermin Aldeguer évolue à son rythme. Lui qui découvre le MotoGP après sa promotion depuis le Moto2. Michele Masini est également enchanté par ses performances en pré-saison, et semble séduit par les premiers pas de l’Espagnol en catégorie reine.

« J’aime beaucoup son approche du MotoGP, d’essayer de faire des progrès étape par étape, souligne Masini au sujet d’Aldeguer. Évidemment, tous les circuits lui seront inconnus au guidon d’une MotoGP. Les points de référence sont complètement différents par rapport à une Moto2. Mais il apprend, l’important c’est d’apprendre est de progresser kilomètre par kilomètre, en faisant de petits pas en avant systématiquement. Donc ne jamais faire une erreur sur laquelle on ne puisse pas progresser. »

Enfin, la plupart des pilotes se sont concentrés sur les essais de départs dans la matinée. L’occasion de rappeler en quoi cette préparation est plus importante qu’il n’y parait en marge de la saison.

« Avec le nouveau format, et l’ajout du Sprint, la clé c’est de toujours débuter dans les trois premières lignes. Faire un bon départ, et essayer de ne pas avoir trop de gap par rapport aux premiers pilotes. C’est 60% de la course. Nous ferons des simulations » conclut Michele Masini.

© Michelin

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