Après avoir impressionné le paddock à Sepang, Yamaha a reculé dans la hiérarchie lors de la première journée des essais de Buriram. S’il leur reste la journée du jeudi pour redresser la barre, Max Bartolini, le directeur technique d’Iwata, confirme déjà que Yamaha n’impressionnera pas autant qu’en Malaisie.
La semaine dernière, Ducati n’hésitait pas à avouer que Fabio Quartararo et Yamaha les inquiétaient, tant leurs performances à Sepang étaient surprenantes, et témoignaient d’une nette amélioration. L’usine japonaise disposait cependant de plus de temps en piste en Malaisie, ayant pris part au Shakedown, et il leur restait à confirmer cette semaine en Thaïlande.
C’est toutefois le contraire qui s’est produit lors de la première journée d’essais. Fabio Quartararo et Alex Rins ont a ainsi terminé à une seconde de Marc Marquez, premier loin devant les autres au terme des huit heures de roulage.
Max Bartolini s’attendait cependant à ce que son équipe recule dans la hiérarchie, et il n’était pas le seul. « Le premier jour de Test était difficile pour nous, comme vous pouvez le voir avec les résultats, confie-t-il dans la soirée à Buriram. On a testé plein de nouvelles pièces. On s’attend à ce que ce soit un circuit difficile pour nous, parce que notre moto, comme vous le savez, dépend beaucoup du grip. Un problème que nous essayons de régler. »
« Tout le monde s’attendait à ce que les choses soient difficiles ici, les ingénieurs comme les pilotes, poursuit-il. On a eu l’avantage d’avoir plus de journées, et d’avoir plus de temps [à Sepang]. C’est un circuit moteur, et un circuit qui dépend du grip, donc on doit trouver un peu plus l’équilibre avec notre moto que sur d’autres circuits. Dans tous les cas, on doit réduire le gap, qui était plus faible à Sepang, en raisons des conditions de la piste, et de notre avantage de trois jours de tests. »
Yamaha planche cependant déjà sur la résolution de quelques problèmes. L’ingénieur italien détaille également les principaux domaines sur lesquels la marque devra axer son développement pour réduire l’écart sur des circuits comme celui de Buriram.
« Nous avons aussi du mal à faire fonctionner les pneus, mais je pense que c’est le cas pour tout le monde, ajoute-t-il encore. Nous analysons encore les résultats d’aujourd’hui. Ça ne semble pas trop mal, mais clairement, on peut faire mieux. »
« La performance en MotoGP est désormais bien différente, et on doit essayer de trouver le bon mélange. L’ADN de la moto est le même, et on essaie d’exploiter nos avantages. On doit aller dans la direction qui favorise la traction, le frein combiné, et tout ça, comme les autres motos. Mais la vitesse en virage, peut être un domaine sur lequel nous nous penchons pour améliorer un petit peu la performance » conclut Max Bartolini.
