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Ai Ogura au Test de Buriram © Michelin

Comme Fermin Aldeguer et Somkiat Chantra, Ai Ogura disposait de huit journées (six à Sepang et deux à Buriram), pour découvrir un maximum de choses au guidon d’une MotoGP, et préparer au mieux sa première course en tant que rookie en catégorie reine. Au moment de conclure en Thaïlande, le pilote Trackhouse détaille ses points forts et ses faiblesses.  

La découverte de la RS-GP d’Aprilia s’est faite en douceur pour Ai Ogura, sur qui son équipe n’a mis aucune pression en termes d’objectifs pour cette pré-saison. Le Japonais a ainsi pu prendre le temps de percer les secrets du pilotage d’une MotoGP à son rythme.

En Malaisie, le champion du monde en titre de Moto2 a beaucoup travaillé sur sa préparation en vue des premières épreuves de la saison. Tandis qu’en Thaïlande, le n°73 a axé son programme d’entraînement sur le chrono, dans le but de préparer des séances comme les essais du vendredi, ainsi que les qualifications. Au moment de raccrocher avec ces huit journées de travail intense, le principal intéressé semble plutôt satisfait.

« Le Test était très bon, se réjouit Ai Ogura au micro de MotoGP.com. Ce matin, nous avons amélioré plein de choses, et je me sentais beaucoup mieux. Ça se profile bien. Lors des premiers jours, je faisais juste ce que je sais faire sur la moto, et l’équipe m’a suggéré de travailler sur certains aspects. Petit à petit, on élimine les problèmes, donc c’est bien. »

« Le plan pour l’après-midi [de ce jeudi], c’est de se concentrer sur la performance pure, poursuit-il. J’ai déjà fait deux simulations de courses à Sepang, et il est temps de se concentrer sur la performance pure, et sur le temps au tour. »

Ai Ogura au Test de Buriram © Michelin

Ai Ogura au Test de Buriram © Michelin

Contrairement à Fermin Aldeguer, qui a avoué ne pas être particulièrement à l’aise sur le circuit de Buriram, Ai Ogura explique avoir piloté sur deux pistes idéales dans le but de parfaire son apprentissage.

« Tout d’abord, je ne suis pas un grand fan des conditions froides, donc pour moi c’est super de faire les essais à Sepang et à Buriram, ajoute encore le pilote nippon. C’est super d’avoir huit jours en Asie. Comme je l’ai dit, je pense que nous nous sommes bien préparés, nous avons fait beaucoup de choses durant les essais. Après la première course, nous pourrons parler. Nous pourrons voir le tableau en grand. Donc je laisse la première course venir à moi, et on verra. »

Comparé à la Moto2 du team Msi qu’il pilotait l’an dernier, Ai Ogura fut impressionné par les phases de freinages du MotoGP. Un point sur lequel il bute depuis les essais à Sepang, et sur lequel il n’a que légèrement progressé durant les deux journées d’action supplémentaires en Thaïlande.

« Je pense que pour moi, c’est la plus grande différence comparé au Moto2, et c’est là que j’ai le plus de mal. C’est vraiment difficile. Sur cette moto, le pneu se dégrade beaucoup plus que ce à quoi je m’attendais. Je dois m’y habituer, mais comme je l’ai dit, ce matin j’ai beaucoup amélioré mes freinages. J’espère que je pourrai continuer dans cette direction pendant les week-ends course » conclut Ai Ogura.

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