Alors que le Grand Prix d’Argentine bat son plein, Davide Tardozzi, directeur général de Ducati Lenovo, a réagi à la proposition d’Aprilia de modifier le règlement MotoGP. L’idée ? Autoriser les pilotes blessés, absents plusieurs courses, à tester une MotoGP avant leur retour, plutôt que de plonger directement dans un week-end de Grand Prix. Portée par Massimo Rivola pour Jorge Martin – champion 2024, blessé à Sepang, absent jusqu’au Qatar –, cette règle divise. Tardozzi, interrogé par Jack Appleyard de motogp.com samedi matin en FP2, temporise.
Davide Tardozzi, directeur général de Ducati, a partagé son avis sur la proposition d’Aprilia visant à modifier les règles pour permettre aux pilotes MotoGP blessés de participer à un test privé avant leur retour en course. Bien qu’il soutienne l’idée, Tardozzi estime que ce changement ne devrait pas être mis en œuvre avant la saison 2026, et non en cours d’année.
Le changement de règle proposé par Aprilia permettrait aux pilotes ayant manqué plusieurs courses en raison d’une blessure de reprendre contact avec une MotoGP lors d’un test privé, plutôt que de devoir se lancer directement dans un week-end de course. Cette proposition aurait un impact immédiat pour Jorge Martin, pilote Aprilia Racing, actuellement blessé et dont le retour n’est pas prévu au mieux avant le Grand Prix du Qatar en avril.
Tardozzi, bien qu’en accord avec le principe, pense que cette modification devrait être planifiée pour 2026 plutôt que d’être introduite en cours de saison. « Je pense que cela pourrait être une bonne idée pour l’avenir », a-t-il déclaré à Jack Appleyard de motogp.com lors de la FP2 en Argentine. « Je pense que nous avons été confrontés au même problème avec Enea Bastianini en 2023, mais personne ne nous a donné l’opportunité de le laisser tester. Je pense donc que cela pourrait être une bonne occasion de changer les règles pour l’année prochaine. »
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Davide Tardozzi : « je pense qu’une fois rétabli, Jorge Martin sera l’un de nos rivaux »
Le directeur de Ducati a également exprimé son opinion sur le cas spécifique de Jorge Martin, estimant que le pilote espagnol n’aurait pas besoin d’un test avant son retour en MotoGP. « Je pense que Jorge Martin n’aura pas besoin d’un test en MotoGP », a déclaré Tardozzi. « Je pense qu’une fois rétabli, il sera l’un de nos rivaux. Nous connaissons très bien Jorge et nous savons qu’il sera l’un de ceux qui se battront à nos côtés pour la victoire. »
Actuellement, les règles du MotoGP limitent les tests privés avec des machines MotoGP aux constructeurs de concession de niveau « D », c’est-à-dire Honda et Yamaha. De plus, les entraînements privés effectués par les pilotes doivent se faire avec des motos de série, ce qui limite considérablement les possibilités pour les pilotes blessés de se préparer avant leur retour.
Cette situation a été particulièrement problématique pour Enea Bastianini en 2023, qui n’a pas pu bénéficier d’un test privé après sa blessure. Tardozzi a rappelé cet exemple pour souligner la nécessité d’une réforme, tout en insistant sur le fait que celle-ci devrait être soigneusement planifiée.
Si la proposition d’Aprilia est bien accueillie par certains, son application immédiate semble peu probable. Tardozzi et Ducati préconisent une mise en œuvre à partir de 2026, permettant ainsi une transition plus fluide et une meilleure préparation des équipes et des pilotes.
En attendant, Jorge Martin devra se préparer à son retour sans bénéficier d’un test privé, mais avec la certitude que ses rivaux, dont Ducati, le considèrent déjà comme une menace sérieuse.
