Chez Suzuki, la saison 2017 a été comme un coup d’arrêt qui laissera des traces. La greffe Iannone n’est pas encore prise quoi qu’on en dise et un rejet est toujours possible pour 2018. Après une progression solide qui avait révélé un Viñales symbole de la relève, les hommes de la GSX-RR pouvaient espérer beaucoup l’an passé. Mais la chute a été brutale. Cette saison, ils retrouveront leurs avantages réglementaires et auront un Rins plus affûté. Mais ils regrettent leur Vinales qui n’a pas trouvé le bonheur attendu chez Yamaha. Qui sait si leurs chemins ne vont pas à nouveau se croiser une fois les négociations pour 2019 terminées… ?
Et ce d’autant plus qu’il y a chez Suzuki un fidèle de Viñales. Il le suit depuis le Moto3 et s’occupe à présent de Rins. Il s’appelle Jose Manuel Cazeaux, il était son chef mécanicien et les deux hommes ont gardé leur relation. Viñales a même tenté de l’amener avec lui chez Yamaha… Sans succès ! Pour Cazeaux, il ne fait pas de doute que s’il était resté au bercail, il aurait joué le titre l’an dernier. Ce qui est, au passage, un pic à l’encontre de Iannone…
Sur crash.net, il déclaré : « je m’attendais à voir Maverick très fort. Il avait fait une fin de saison 2016 très solide. Je suis certain que s’il était resté chez Suzuki, il aurait joué le titre en 2017. Il était en pleine ascension et il aurait poursuivi sur son élan. Chez Yamaha, il a commencé très fort puis, après Le Mans… Je ne sais pas ce qui s’est passé, il a commencé à souffrir. Je ne sais pas si ce sont les pneus, le châssis ou autre chose. C’est difficile à dire vu de l’extérieur ».
« Avec Suzuki, il a fini quatrième au championnat et cette année troisième avec la Yamaha mais avec un pilote de pointe en moins puisque Lorenzo n’était pas dans le coup avec la Ducati. C’est peut-être aussi à cause d’une mauvaise osmose avec le team, les ingénieurs. J’ai été surpris. Il semblait être devenu nerveux alors que je l’ai toujours connu calme. On ne sait pas ce qui s’est passé ». Une intervention qui semble se résumer à un « reviens Maverick, on a les mêmes à la maison » …