Chez Suzuki, le début de saison 2022 s’envisage avec une GSX-RR qui a su évoluer dans le bon sens mais avec un organigramme toujours incomplet. La fameuse case team manager, reconnue comme stratégique et incontournable par le chef de projet Sahara qui s’y est essayé pendant un an, jusqu’à l’épuisement, reste vide. Et au vu des circonstances et des délais maintenant impartis, il semble qu’elle va le rester. Une issue qui ne fera rire personne dans le box de la marque d’Hamamatsu et surtout pas les pilotes Alex Rins et Joan Mir…
Davide Brivio était peut-être espéré pour un retour fracassant dans le box Suzuki pour retrouver ses anciennes fonctions de team manager, et c’était un souhait fort des pilotes Joan Mir et Alex Rins. Mais cela n’aura pas lieu. En effet, l’équipe Alpine de Formule 1 vient de se présenter et on y découvre dans l’organisation un Davide Brivio avec le titre ronflant de « Director of Racing Expansion Projects ».
Une des ambitions de Suzuki pour cette saison 2022 de MotoGP est donc pour le moment ratée. La première était de présenter une GSX-RR mieux armée pour combattre les Ducati. Et les tests d’intersaison ont semblé révélé que l’objectif était atteint. Par contre, pour la seconde, qui était de trouver un team manager, c’est pour le moment le flop. « Davide Brivio me manque, je dois être honnête » a commenté Alex Rins à ce propos. « Je pousse fort pour qu’il revienne ici, mais les patrons de Suzuki ne me disent rien ».
Sans Brivio, Suzuki reste le bec dans l’eau
Shinichi Sahara a pris le risque de ne pas saisir les opportunités qui s’étaient présentées en pariant sur un Davide Brivio de retour au bercail. L’Italien, pourtant, avait prévenu qu’il était toujours sous contrat avec Alpine en Formule 1 et que son retour à la tête de l’écurie Suzuki en MotoGP ne faisait pas partie des hypothèses envisagées. Elle est à présent définitivement à écarter. Que va maintenant décider Suzuki ? On se souviendra que le même Sahara avait déclaré fin 2021 qu’il ne voulait plus assumer cette fonction, s’étant rendu compte qu’elle était l’affaire d’un spécialiste… Livio Suppo pourrait être celui-là, ayant les faveurs de Joan Mir.