Joan Mir serait intervenu sur la question de la succession de Brivio ...

Chez Suzuki, la belle cohésion jusque-là affichée par une équipe rassemblée autour de Davide Brivio a-t-elle connue ses premières fissures dès l’annonce du départ de ce dernier connu ? Si cela s’avérait juste, on peut s’attendre à un team officiel à l’état d’esprit différent de celui connu, avec un besoin d’autorité pour garder les rangs serrés. Ce serait alors l’impératif d’un Shinichi Sahara qui a annoncé qu’il ne remplacerait pas l’Italien. Un choix ou une obligation ? La rumeur veut ainsi qu’un successeur était désigné, mais que Joan Mir a mis son veto. Et pour cause …

Le départ de Davide Brivio de chez Suzuki a été si soudain que tout le monde a été pris au dépourvu au sein de l‘équipe officielle de la marque engagée en MotoGP. Un « choc » même selon les commentaires alors reçus et tandis que l’ivresse du titre mondial de Joan Mir était encore dominante. Le gueule de bois est donc arrivée mais on a souffert en silence jusqu’à décider de diluer les fonctions du partant plutôt que de les remettre à un remplaçant.

Ceci est l’histoire officielle, mais sur Moto.it, par la voie de Manuel Pecino, on en découvre une autre. En fait, Davide Brivio n’a pas quitté les lieux en ne pensant pas à la suite de son œuvre. L’Italien maintenant en Formule 1 aurait proposé Josè Manuel Cazeaux à son poste. Un choix intéressant, mais l’intéressé est l’ingénieur en chef d’un certain Alex Rins. Une complicité que Joan Mir a jugé possiblement suspecte.

Joan Mir aurait rappelé son statut de Champion du Monde

« D’après les informations que j’ai reçues » dit Pecino « il semble que Davide Brivio voulait que José Manuel Cazeaux supervise l’équipe. C’est l’actuel ingénieur en chef d’Alex Rins ». Et le journaliste ajoute : « Joan Mir a clairement indiqué qu’il était le champion du monde, même si c’est Frankie Carchedi, qui est le propre chef d’équipe de Mir, qui a communiqué à Suzuki que le choix de Cazeaux n’était pas le bienvenu ».

On rappellera que la théorie d’un Josè Manuel Cazeaux successeur de Brivio avait aussi été avancé en son temps par Sky Sport. A suivre donc dans le déroulé de cette saison 2021 où Suzuki va devoir défendre le titre de son pilote Joan Mir … Que rêve de lui subtiliser avant tout son équipier Alex Rins.

Sur le nouvel organigramme de Suzuki, Joan Mir a commenté : « je fais beaucoup confiance à Suzuki, honnêtement. Je pense qu’il y a des gens très compétents dans l’équipe. Sahara est un gars extraordinaire, très sérieux et professionnel, qui saura sortir de cette situation. J’ai encore deux ans avec Suzuki et je ne suis pas nerveux. Je leur fais confiance« .

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