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Loris Capirossi Portimao

Le Grand Prix d’Espagne de ce week-end à Jerez montrera si la tension née à Portimao entre les pilotes, chefs d’écurie et les officiels au sujet des sanctions infligées à la suite de faits constatés sur la piste aura baissé, ou non, d’un cran. Une fronde contre les autorités remarquées à tous les étages du paddock, des pilotes aux patrons de team en passant par les managers. Freddy Spencer qui est chargé du sujet en a pris pour son grade. Mais Loris Capirossi, qui s’occupe de sécurité pour Dorna, rappelle l’on pourrait aussi mettre d’autres personnes dans le sac, dont certains plaignants…

Il y a eu un pic de tension à Portimao entre les officiels et les acteurs sur la piste. Les sanctions distribuées n’ont pas été au goût de tout le monde, et si le Moto2 a échappé à la polémique, elle a eu cours en MotoGP, et surtout en Moto3. Dans cette dernière catégorie, des chefs d’équipe sont montés au créneau. Un émoi qui a aussi ému Loris Capirossi qui en a profité pour apporter un éclairage plus contrasté sur la situation…

Sur Mowmag, le Capirex retraité révèle ainsi : « les commissaires ont changé de vitesse en termes de sévérité pour 2021, ils sont beaucoup plus durs. Ils ont infligé des pénalités importantes et ont obligé de nombreux pilotes à partir de la voie des stands. Mais les choses ne semblent pas changer. Je ne blâme pas seulement les pilotes, mais aussi les chefs d’équipe. Parce que beaucoup d’équipes sont dans les stands à regarder quand les pilotes rapides partent pour laisser leurs pilotes se lancer aussi. Cela crée de sérieux problèmes… »

Cependant, il ajoute : « mais de la même manière il y a des équipes qui travaillent très bien, qui se concentrent pour envoyer les pilotes ensemble et faire les chronos. La solution pourrait vraiment être une superpole, mais le problème est le temps : parce que si on fait ça avec tous les pilotes de Moto3, il nous faut tellement de temps qu’il devient difficile de l’insérer dans le programme que nous avons. Quoi qu’il en soit, nous pensons à des solutions et cela pourrait être une idée ».

Loris Capirossi solidaire de Freddy Spencer

A propos de la direction de course beaucoup ont critiqué les choix de Freddie Spencer sur les cas de Bagnaia et de Viñales. Capirossi n’écarte pas le sujet. Il répond : « il y a eu beaucoup de discussions à ce sujet. Quant aux deux tours annulés à Pecco, le règlement est très clair : le problème de fond est que les drapeaux étaient bien là, mais s’il ne les voyait pas, c’est peut-être qu’ils n’étaient pas dans la bonne position car les pilotes doivent les voir. Mais le règlement dit que peu importe si un pilote le voit ou non, le tour est annulé. Malheureusement, à cette occasion, Pecco était impliqué, et je suis vraiment désolé, mais c’est la règle ».

Il termine : « quant à Maverick, cependant, les règles ont changé cette année, s’il y a un pneu hors du vibreur, le tour est annulé. Il y a des capteurs, mais dans le virage où il est sorti, il n’y en avait pas, mais il y avait plusieurs caméras et personnes travaillant sur ce point. Bien sûr, cela peut sembler extrême ». Mais c’est ainsi…

 

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