Jusqu’à ce Grand Prix de Styrie sur le circuit du Red Bull Ring, les GSX–RR du team Suzuki Ecstar étaient les seules MotoGP à ne pas disposer du ride height device, le dispositif mécanique qui permet d’abaisser l’arrière de la moto à l’accélération.
Certes, elles avaient bien un « start device » à l’avant, comme tous leurs adversaires, mais celui-ci ne sert qu’au moment du départ et les machines d’Hamamatsu étaient donc handicapées en course.
Depuis ce week-end, Joan Mir et Alex
Rins disposent chacun d’une de leurs deux motos équipée de
ces deux dispositifs.
Ce vendredi matin en FP1, Johann Mir a fait ses
premiers tours de roue avec, puis cela a été au tour d’Alex
Rins.
🔝 @JoanMirOfficial goes fastest!
If you look closely, you can see @suzukimotogp's new rear ride height device in action exiting the last corner! 🔍#StyrianGP 🏁 pic.twitter.com/FxSbkTccSV
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) August 7, 2021
Leurs commentaires ne se sont pas faits attendre…
Joan Mir : « avec ou sans, c’est une énorme différence : avec le dispositif la moto fait beaucoup moins de wheelies et j’ai moins de problèmes physiques pour garder l’avant en bas. Je sens plus de poussée à l’accélération. Cela nous permettra probablement de jouer davantage avec l’électronique. En considérant qu’il s’agit juste d’un premier prototype, je sens que Suzuki a d’ores et déjà fait un très bon travail. »
Alex Rins : « je dois m’y habituer afin de trouver une coordination parfaite entre l’accélération et l’activation du levier. Ce n’est pas un problème car cela viendra avec plus d’expérience et nous pourrons finaliser les réglages du dispositif : il s’agit du tout premier prototype. En même temps, le retour dans la zone de freinage, quand l’arrière doit revenir à sa hauteur normale, est extrêmement doux et me laisse à l’aise pour freiner normalement. »