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Brembo effectue une comparaison entre les deux catégories sur le Red Bull Ring, et un focus sur les étriers GP4 pour la compétition et les passionnés.

Après une longue pause estivale, le championnat du monde MotoGP reprend la piste avec la première de deux épreuves au Red Bull Ring. Selon les techniciens de Brembo qui travaillent en étroite collaboration avec tous les pilotes du Championnat du Monde MotoGP, le circuit autrichien est un circuit extrêmement exigeant pour les freins. Sur une échelle de 1 à 5, il est noté 5 sur l’indice de difficulté.

Le seul circuit où les pilotes mettent moins de temps à boucler un tour est le Sachsenring, mais le circuit allemand est plus court d’un demi-kilomètre et utilise beaucoup moins de puissance de freinage. À Spielberg, des vitesses extrêmement élevées sont atteintes en raison des longues sections droites, dont la plupart débouchent sur des virages serrés.

Légèreté et refroidissement maximum pour les étriers Brembo MotoGP

Utilisés exclusivement en MotoGP, les étriers monoblocs Brembo à montage radial à 4 pistons sont fabriqués à partir d’un seul bloc d’aluminium usiné. Par rapport au moulage, l’usinage dans la masse permet d’utiliser des matériaux présentant de meilleures caractéristiques mécaniques et une plus grande résistance aux températures élevées.

En plus d’avoir des ailettes sur le corps externe, il dispose d’un système anti-frottement qui utilise un dispositif à ressort pour réduire considérablement le couple résiduel. Cet étrier augmente également le couple de freinage car, lors du freinage, il génère une force qui s’ajoute à celle créée par la pression hydraulique du liquide de frein sur les pistons.

La technologie MotoGP pour les motos de route aussi

Depuis qu’elle s’est lancée dans la compétition mondiale dans les années 1970, Brembo a profité des courses pour développer de nouvelles solutions techniques qui, une fois qu’elles se sont avérées efficaces et fiables, sont utilisées dans la production de série. Les étriers de frein Brembo High Performance, dont les performances de freinage et la stabilité sont inégalées, sont le fruit de l’expérience de l’entreprise sur les circuits.

L’étrier Brembo GP4-RS inspiré du monobloc utilisé en MotoGP respecte cette philosophie. Conçu pour les passionnés de piste et ceux qui veulent le meilleur, sa légèreté, sa rigidité, son refroidissement, son design et ses performances le distinguent des produits concurrents.

Voici 7 raisons pour lesquelles vous devriez passer au nouvel étrier Brembo GP4-RS, la roi des circuit pour le printemps prochain.

Pour en savoir plus.

 

17 secondes de plus que la Formule 1

Tout comme la Formule 1, les motos du MotoGP utilisent leurs freins dans 7 des 10 virages. Cependant, les valeurs sont très différentes : sur 4 épisodes de freinage, les distances de freinage des motos dépassent 200 mètres avec des pointes à 250 mètres alors que les monoplaces n’atteignent jamais 150 mètres. Il y a une différence étonnante au virage 9 où la décélération est de 68 km/h pour les F1 mais plus du double pour les MotoGP.

A chaque tour, les pilotes de MotoGP utilisent leurs freins pendant 27 secondes, soit 32% du temps total de la course. Cela est dû, avant tout, aux quatre premiers virages seulement où les freins sont utilisés pendant un total de 15 secondes. Pour les voitures de F1, par contre, le freinage dans ces virages n’atteint pas 7 secondes et atteint tout juste 10 secondes pour un tour complet.

 

Les plus fortes valeurs dans le premier virage

Sur les 7 points de freinage du Red Bull Ring, 4 sont classés comme durs concernant le freinage, tandis que les 3 autres sont de difficulté moyenne. Pour la Formule 1 en revanche, 4 au total sont considérés comme légers.

La section de freinage la plus difficile pour le MotoGP est le premier virage en raison de l’effort demandé au pilote et au système de freinage : passer de 303 km/h à 100 km/h en 4,2 secondes demande 6 kg de charge sur le levier de frein tandis que le liquide de frein Brembo atteint une pression de 12,8 bars. Pendant ce temps, les motos parcourent une distance de 221 mètres et les pilotes subissent une décélération de 1,5 G.