Demain, 16 février, Tavullia sera en liesse et le monde de la moto aura une pensée pour un Valentino Rossi qui passera le cap des 40 ans. Un quadra toujours aussi actif et ambitieux, qui refuse de lâcher sa MotoGP. En 2019, il sera encore sur les rangs pour partir à l’assaut d’un nouveau titre mondial. Ce serait alors son dixième. Une quête qui pour sa mère Stefania Palma, est une malédiction…
Elle ne sera pas la dernière à être autour d’un gâteau d’anniversaire du fils qui soufflera ses 40 bougies. Stefania Palma s’est confiée sur les ondes de GPone avant une célébration qui, pour la première fois depuis longtemps, se déroulera en famille : « je suis heureuse qu’il puisse rester cette fois à la maison avec nous. Ces dernières années, il était toujours absent car il faisait des essais. Alors on attendait son retour pour célébrer l’anniversaire. D’habitude on se retrouve tous au déjeuner. Il sera sûrement au ranch et j’irai le rejoindre là-bas ».
Sur le cap de cette nouvelle décennie, elle commente : « c’est incroyable à quelle vitesse le temps s’est écoulé. Je n’avais jamais pensé que ce jour arriverait si tôt. Bien sûr, cela me fait penser à mon propre âge et je préfère ne pas le faire trop intensément. Je ne peux pas non plus imaginer qu’il a déjà 40 ans, car pour moi, Valentino a toujours été un jeune homme, âgé de 20 ans. C’est probablement parce que j’ai arrêté de penser à l’âge. Je ne pense qu’aux moments passés ensemble ».
Dans la vie, comment est Rossi ? Elle répond : « il est exactement comme vous le voyez à la télévision. Il est très attentif et fait de son mieux pour que les choses se passent de la meilleure façon possible. Dans certains cas, il réagit parfois instinctivement, mais il est en réalité très prudent. Je peux dire cela parce que je ne l’ai jamais vu se mettre en colère ».
Elle précise : « Valentino fait partie de ceux qui donnent beaucoup d’espace à son entourage. Si quelque chose ne va pas, il préfère le dialogue et ne veut pas se fâcher. Il lui est aussi possible d’être comme ça parce qu’il travaille avec des personnes qui l’aiment et partagent sa passion pour la moto. Mais il n’y a pas que ça : il travaille comme un chirurgien. Quand il court, il travaille et pense comme un médecin qui doit sauver une vie en salle d’opération ».
Stefania Palma termine : « Marc Márquez est un jeune homme qui veut gagner. Cette idée de dixième titre est une malédiction ».
