Depuis toujours, la Formule 1 a été considérée comme la reine des catégories dans le monde des sports mécaniques. Mais depuis quelques saisons, cette suprématie est sérieusement contestée par un MotoGP qui a fait sa révolution sous l’impulsion de son promoteur Dorna. Au point que le doute est de moins en moins permis sur le fait que ce sont à présent les Grands Prix moto qui sont à prendre en exemple. Et même la Formule 1, maintenant déchue, le reconnaît…
Un sentiment que les acteurs du MotoGP exacerbent, non sans raison. Et parfois de façon aussi franche que brutale. Prenez par exemple cette évaluation faite par Stefan Pierer, qui n’est autre que le patron de KTM… « Les courses moto sont de vraies courses, dans lesquelles le pilote influe sur 60 ou 70% du résultat. C’est évident. En Formule 1, actuellement, on pourrait mettre une poupée dans la voiture ».
Il insiste : « en F1, les voitures peuvent être contrôlées pratiquement depuis le stand, et rien n’est plus autonome. Ce championnat va dans la mauvaise direction ». Mais il y a encore pire… « pour moi, le pire sont les courses de voitures électriques qui ont lieu dans les villes, c’est une perversion. Il n’y a pas de spectateurs, vous n’entendez rien et vous devez changer de voiture à mi-course ».
Une réflexion intéressante au moment où les Grands Prix avec des motos électriques s’organisent pour 2019. Mais Stefan Pierer termine sur solomoto : « le Championnat du Monde MotoGP est devenu extrêmement exigeant. C’est incroyable le niveau de technologie dont nous disposons actuellement. Nous parlons des moteurs atteignant 17 500 et 18 000 tours par minute. C’est de la technologie F1, celle d’avant les restrictions ».
