Ce Grand Prix d’Allemagne restera dans les mémoires pour plusieurs actions mémorables, mais l’une des plus marquantes est la mésaventure entre Marc Márquez et Stefan Bradl. Lors de la séance de qualification, Bradl a perturbé la trajectoire de Márquez, qui tentait de réaliser un bon temps pour la pole. Bradl, se trouvant au milieu de la trajectoire à une vitesse réduite, a forcé Márquez à freiner pour éviter une collision. Cette action a conduit Márquez à terminer à la 13ème place sur la grille de départ et a valu à Bradl une pénalité de trois positions.
Stefan Bradl a eu l’occasion de s’expliquer devant la presse après la séance de qualification. Il a d’abord adopté un ton quelque peu sarcastique en déclarant : « les réseaux sociaux deviennent fous et je suis le destructeur de Marc au Sachsenring, génial. » Plus sérieusement, il a ensuite détaillé les circonstances de l’incident en MotoGP : « la dernière chose que je voulais faire était de le bloquer. J’ai fait un virage rapide, j’ai respiré rapidement, j’ai regardé ce qui se passait derrière, rien ne s’est passé et j’ai roulé lentement ».
Stefan Bradl : « tout semblait bien pire à la télévision que ce ne l’était en réalité »
Cependant … « Puis tout s’est passé très vite. J’ai regardé mes coéquipiers, j’ai vu Marc qui était également lent sur le côté droit. Je pensais que Marc se préparait pour le virage à gauche et je voulais lui faire de la place. Je ne voulais pas lui gâcher le tour, nous nous entendons bien et nous n’avons pas de problèmes entre nous. Je serais heureux s’il gagne ici, je le célèbre et je suis fan de lui. Ensuite, tout s’est mal passé et j’ai décidé de rouler trop tard de l’autre côté de la piste. »
Bradl a également expliqué qu’il s’était immédiatement excusé auprès de Marquez après l’incident : « je suis allé directement voir Marc et je me suis excusé. Nous avons parlé en privé, puis la situation s’est résolue. Marc est un professionnel. Je ne m’attendais tout simplement pas à ça, c’était un stupide malentendu. On ne sait pas à quelle vitesse on va à ce moment-là, c’est très difficile de juger. Il n’y a donc pas de place sur le Sachsenring, on ne peut s’écarter nulle part. Il m’a dit que tout allait bien, que cela pouvait arriver. Tout semblait bien pire à la télévision que ce ne l’était en réalité. On en a parlé comme deux hommes. »