Stefan Bradl est un pilote test Honda qui joue les doublures de Marc Marquez lorsque ce dernier se blesse ou est convalescent, ce qui veut qu’il a beaucoup roulé ces derniers mois… Lorsque l’octuple Champion du Monde reprend son activité, l’Allemand, ancien Champion du Monde Moto2 millésime 2011, devient commentateur pour une chaine télé. Comme beaucoup de ses collègues, il a essayé de voir Fabio Quartararo à la fin d’un Grand Prix de Thaïlande qui n’avait pas tourné en sa faveur, c’est le moins que l’on puisse dire. Et cela a été impossible. Ce qui lui amène cette réflexion tandis qu’il en a aussi faite une autre sur Marc Marquez…
Effondrement et fuite… Ce bilan dressé par Corsedimoto au sujet d’un Fabio Quartararo introuvable une fois la ligne d’arrivée du Grand Prix de Thaïlande franchie, y compris pour le staff Yamaha si l’on en croit les déclarations faites par Maio Meregalli et le chef mécanicien du Français, semble recevoir l’écho d’un Stefan Bradl, version commentateur télé.
Sur Speedweek, on lit ainsi son sentiment : « la course a été très, très amère pour lui, parce qu’il n’a obtenu aucun point » commente l’Allemand qui ajoute : « il ne pouvait tout simplement pas trouver un sentiment. Il était en colère et a ensuite évité toutes les interviews. Beaucoup de choses lui sont passées par la tête. Bien sûr, il s’agit du championnat du monde. Je pense que le frein à main était serré ».
Stefan Bradl dresse aussi un portrait de Marc Marquez
Si Bradl pense que Fabio Quartararo est sur les freins, le même est aussi certain que Marc Marquez est, au contraire, plein gaz… « Je pense que Marc sera encore sur le podium du MotoGP cette année » assure-t-il. « Je connais relativement bien Marc, j’ai fait toutes les courses qu’il n’a pas pu accomplir. Pour moi, Marc est le meilleur pilote et c’est un package solide. Il a cette agressivité et cette intrépidité brillantes ».
« Tout cela mélangé au talent qu’il a fait de lui ce qu’il est. Il ne peut tout simplement pas s’en empêcher », a déclaré Bradl, avant de souligner : « Marc a un instinct sur lequel il peut toujours compter et qui lui dit simplement : je suis ici pour gagner la course ! ».