C’est un coup de froid que vient de souffler Kenan Sofuoglu sur le dossier Yamaha en MotoGP. Depuis qu’il est acquis de Viñales quittera les rangs d’Iwata à la fin de cette année, on s’active chez les têtes pensantes de la marque au diapason pour trouver le remplaçant. Ou du moins celui de Morbidelli, promis pour rejoindre Quartararo dans le team usine avec un nouveau contrat succédant à celui de Petronas. Des couleurs qui envisageaient l’espoir turc de 24 ans et pilote Yamaha en WSBK Razgatlioglu. Mais son manager, l’ancien multiple Champion du Monde WSS à la retraite, a d’autres projets pour son poulain…
C’est l’époque d’aujourd’hui : avoir une proposition a priori rêvée sur la table n’est pas synonyme d’accord de principe. Aprilia l’a découvert en se faisant éconduire par de jeunes pilotes du Moto2. Voilà à présent que la puissance de séduction du MotoGP, avec un statut d’officiel, n’impressionne même plus le WSBK. Ainsi, Kenan Sofuoglu, manager de Toprak Razgatlioglu, a tenu à prendre l’initiative à propos des rumeurs concernant son compatriote qui le mettent sur une M1 en Grand Prix en 2022…
Et Kenan le terrible ainsi abattu son fléau : « nous discutons avec certaines équipes MotoGP qui sont intéressées. Je leur ai dit que nous n’étions pas très intéressés à aller au Championnat du Monde MotoGP maintenant. Notre objectif est de rester dans le championnat du monde Superbike. Presque toutes les marques ont fait une offre à Toprak pour la saison prochaine, je parle à tout le monde, pas seulement à Yamaha. Je prendrai probablement la décision cette semaine ».
Sofuoglu se montre ferme
Mais Sofuoglu a une certitude qu’il assène sur Speedweek : « ce que je peux déjà dire c’est que nous n’allons pas au Championnat du Monde MotoGP. Toprak participera au Championnat du Monde Superbike lors des deux prochaines années ».
Une position apparemment ferme qui met dans l‘embarras tant Yamaha que Petronas qui devront aussi réagir à la situation de Valentino Rossi, lorsque ce dernier donnera sa décision sur la suite de sa carrière. Mais cette dernière tendance peut faire au moins un heureux : l’Americain Garett Gerloff…