Au terme de treize saisons passées en Championnat du Monde, le pilote Britannique quitte le MotoGP, sans pour autant partir définitivement du paddock puisqu’on le retrouvera en pilote d’essai d’Aprilia et en MotoE. Il s’est confié à Speedweek sur son aventure avec KTM et le nouveau défi qui l’attend en 2019.
Après quatre années passées au sein du team Tech3, Bradley Smith est arrivé en 2017 chez KTM en même temps que Pol Espargaró afin de relever un nouveau défi, l’équipe autrichienne étant totalement nouvelle. Le Britannique reconnaît que la première année a été compliquée, et que les choses ont commencé à s’améliorer cette saison : « En 2017, KTM partait de zéro et pour ma part je me suis blessé. Cela n’a clairement pas été une bonne année. L’écart entre Pol et moi était important, mais cette année s’est beaucoup mieux passée pour moi. J’ai été capable d’être dans son rythme lors de la plupart des week-ends. Parfois, en revanche, les courses redevenaient compliquées pour moi, même si au final nous avons régulièrement terminé aux mêmes places. Souvent, je gagnais des places dans les premiers tours et je faisais mieux que prévu, avant de tout reperdre ensuite. Cela ne se voyait pas à la télévision, mais je pouvais au moins montrer mes compétences sur les premiers tours. »
Malheureusement, KTM a décidé de se séparer de lui avant même la moitié de la saison, un coup dur pour Smith : « En 2018 j’ai retrouvé mon niveau habituel. Je pense avoir bien roulé, mais l’accord avec Zarco a été conclu très tôt et Pol était le meilleur de nous deux au terme des premières courses. »
Evincé du team autrichien et ne trouvant aucune place dans les autres équipes, un départ vers le Superbike aurait pu être envisagé, mais le numéro 38 a reconnu que ce choix ne l’enchantait pas : « Je n’apprécie simplement pas ces motos. J’aurais pu avoir quelques opportunités en Superbike, mais je n’avais pas envie d’y aller. »
Smith a finalement décroché un contrat de pilote d’essai chez Aprilia, et surtout une place lors du premier Championnat de MotoE en 2019 : « Cela me permet de rester dans le paddock MotoGP. C’est mon rêve et c’était mon objectif. Même si cela ne fonctionne plus pour moi dans la catégorie reine, je ne voulais pas arrêter ma carrière à 28 ans. »