• Après six semaines d’interruption, le paddock MotoGP™
et les équipes de Michelin Motorsport entament une seconde partie
de saison encore plus dense avec 12 courses (sur 20) restant à
couvrir.
• L’iconique circuit de Silverstone, au Royaume-Uni, est le
plus long de tout le championnat. Tous les records actuels datent
de 2022, et les pilotes auront à cœur de tenter de les
battre.
Toutes les écuries reviennent gonflées à bloc après un début de saison très animé, où de nombreux records ont été battus, qui s’agisse de la vitesse au Mugello, de la durée de la course au Sachsenring, ou du record absolu du circuit en début de saison au Portugal. Des records qui démontrent les progrès réalisés par les motos engagées en MotoGP pendant l’intersaison, que les équipes de Michelin Motorsport ont su accompagner avec les bonnes gommes au bon moment. Après huit week-ends de course dont trois qui se sont enchainés en trois semaines, les pilotes et leurs équipes, tout comme celles de Michelin Motorsport ont pu recharger leurs batteries avant une longue série de douze courses qui les conduira de l’Europe à l’Asie en passant par l’Australie et le Moyen-Orient. Douze moments de forte intensité où chacun pourra compter sur les performances des pneus Michelin, dont les gommes ont été étudiées pour donner le meilleur d’elles-mêmes dans toutes les configurations.
Ancienne base de la Royal Air Force, le circuit de Silverstone est situé au sud de Birmingham, au centre de l’Angleterre. Il a été fondé en 1947 par un groupe d’amis passionnés de course, avant de devenir un haut lieu des sports mécaniques. Silverstone a accueilli son premier Grand Prix moto en 1977. D’une longueur de 5,9 km, il s’agit du circuit le plus long de la saison, mais aussi de l’un des plus rapides. Il comporte huit virages à gauche et dix à droite, plus une ligne droite de 770 m. Le tracé est non seulement un défi pour les pilotes, mais aussi pour leurs machines et bien entendu les pneumatiques.
En 2022, tous les records (datant pour la plupart de 2019) ont été battus. Johann Zarco (Prima Pramac Racing) a établi un nouveau record du circuit en 1min57s767, Alex Rins (Team Suzuki Ecstar) a battu le record du tour en course en 1min59s346, alors que la durée du Grand Prix a été abaissée pour la première fois à 40min10s260.
Qu’en sera-t-il en 2023, avec des motos optimisées, des pneus Michelin parfaitement adaptés à la performance, mais avec une météo parfois incertaine ?
« Le circuit de Silverstone est un cas particulier dans
la saison », indique Piero
Taramasso, manager de la compétition deux-roues de
Michelin. « Le niveau de grip est bon, l’asphalte a été
refait en 2019, mais c’est un tracé qui sollicite très fortement
les pneus, surtout à l’arrière. Il comporte plusieurs enchainements
de virages rapides, un peu comme à Assen (Pays-Bas), mais il
demande davantage de relances, ce qui génère de fortes charges. Ces
sollicitations, nous les avons bien entendu anticipées en préparant
notre paquetage, avec des pneumatiques toujours mieux adaptés.
Pour la roue avant, nous apporterons comme l’année
dernière trois crans de gomme sur un pneu symétrique :
Soft, Medium et Hard. En revanche, la gomme la
plus dure ne sera pas exactement la même qu’en
2022. Cette année, nous proposerons à nos
partenaires un mélange un tout petit peu plus tendre, qui reste
bien entendu dans la classification des Hard mais qui offrira
encore plus de polyvalence. Nous pourrons ainsi
répondre à davantage de situations et offrir un choix plus large
aux pilotes en fonction des conditions de piste.
A l’arrière, en revanche, pas de changement avec
un pneu asymétrique, disponible
en Soft et
en Medium. Les pneus bénéficieront d’une
gomme renforcée sur le côté droit, afin de répondre au nombre plus
important de virages sur ce côté. En cas de pluie, que nous ne
pouvons écarter au Royaume-Uni même en été, notre gamme MICHELIN
Power Rain sera là pour répondre à toutes les conditions de
course. »
En 2022, alors que la température de la piste se situait entre 30° et 35°C, une fenêtre jugée propice à la performance, c’est Francesco Bagnaia (Ducati/Lenovo Team) qui avait remporté le Grand Prix, devant Maverick Viñales (Aprilia Racing) et Jack Miller (Ducati/Lenovo Team).
A noter qu’à partir de ce week-end le format de course évolue en MotoGP. La première séance d’essais du vendredi ne comptera plus pour les qualifications. Elle durera 45 minutes et s’appellera désormais Essais libres 1 (FP1). La deuxième séance d’essais, toujours le vendredi et d’une durée d’une heure s’appellera désormais Essais (P) et sera la seule à compter pour l’entrée en Q2. Le format du samedi et du dimanche ne change pas, avec une séance d’essais libres le samedi matin (FP2), les deux séances de qualifications Q1 et Q2, la Sprint Race le samedi et le Grand Prix le dimanche après un court warm up.