Le sujet n’avait été jusque-là que très peu abordé bien qu’essentiel, et il s’agit du contrôle de la pression de pneus en MotoGP. Michelin a son cahier des charges comme les équipes leurs impératifs en termes de performances et les deux doivent se retrouver sur le terrain de la sécurité. Reste qu’à partir de Silverstone, le principe du capteur unique fournissant des résultats susceptibles d’être vérifiés et donc servir de base pour des sanctions sera effectif. Ducati est clairement dans le collimateur sur le thème depuis un moment, et ce n’est pas l’ancien de la marque et à présent officiel KTM Jack Miller qui va dire le contraire. Avant de se lancer dans la bataille d’Angleterre, il confirme même …
C’est ce qui s’appelle mettre l’ambiance, mais Pecco Bagnaia venait juste avant de donner le ton avec ce commentaire à propos de la pression des pneus qui sera à présent regardé de près pour le reste de la saison … « Je ne pense pas que la règle des essais libres changera beaucoup. J’ai toujours travaillé pour la course et ce sera la même chose pour moi. La pression, en revanche, va beaucoup changer les choses. Si vous êtes au-dessus la limite, vous risquez beaucoup plus de chutes. Ce n’est pas une question de savoir qui est content et l’opinion des pilotes est la même. La limite qu’ils nous ont fixée maintenant est élevée ».
Des propos recueillis par Sky Sport révélant une certaine inquiétude que Jack Miller, sur Speedweek se fait un plaisir de confirmer : « bien sûr, quand j’ai entendu parler des pénalités, j’étais un peu inquiet, on ne sait jamais… Mais d’après ce que j’ai entendu de nos ingénieurs, cela ne semble pas être un gros problème pour KTM » commence-t-il avant de regarder en direction de son ancienne équipe Ducati …
Jack Miller : « je sais que dans le passé, nous avions un peu plus de problèmes avec la pression des pneus avec d’autres constructeurs »
« Je sais que dans le passé, nous avions un peu plus de problèmes avec la pression des pneus avec d’autres constructeurs, et avec les fluctuations de pression », a révélé l’ancien pilote d’usine Ducati, qui a terminé troisième à Silverstone l’an dernier sur la Desmosedici. « C’était définitivement plus critique avec la Ducati ».
Cette révélation faite, l’Australien explique : « c’est une fenêtre étroite parce que vous ne voulez pas que la pression soit trop basse parce que ce n’est pas bon, mais bien sûr, la pression ne devrait pas être trop élevée non plus parce que ce n’est pas bon non plus. Je sais que la Ducati fonctionnait très bien avec une faible pression des pneus. Ce n’est pas le cas de notre moto, la KTM utilise le pneu avant différemment des autres motos. La basse pression ne nous donne pas vraiment l’avantage de l’autre moto. Mais nous devrons attendre et voir comment cela affecte les autres motos ».
En tout cas, il ne se fait pas de souci pour sa RC16 : « avec la KTM, cela semble assez cohérent. Ce n’est pas trop mal dans le sillage et pas trop mal quand on roule seul. Les gars m’ont assuré que nous ne devrions pas avoir de problème avec ça. Ensuite, nous verrons, on ne sait jamais, mais ils étaient assez confiants quant à la stratégie – et cela me donne confiance ».