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Jack Miller

Ce Grand Prix de Grande Bretagne à Silverstone a offert un podium historique avec un pilote d’usine Aprilia, Ducati et KTM, mais, pour cette dernière marque, ce n’est pas Jack Miller qui était de la revue. L’Australien était pourtant bien parti depuis la première ligne et s’était porté aux commandes de cette neuvième manche du championnat MotoGP cette saison. Une illusion, car les ennuis se sont vite manifestés, ce qui l’a mis dans la mêlée du peloton. « JackAss » en a été la victime, mais l’ondée qui s’est invitée en fin de course lui a permis de sauver les apparences. Voici comment Jack Miller a vécu sa bataille d’Angleterre …

« La journée n’a pas été mauvaise, mais elle n’a pas été formidable non plus ». C’est ainsi que « Thriller Miller » résume un Grand Prix de Grande-Bretagne duquel il espérait tout de même mieux au vu de ce qu’il avait réussi à démontrer lors des séances d’essais libres et les qualifications. Mais en course, il n’a pas retrouvé l’efficacité de la RC16 qui lui permettait notamment le vendredi d’afficher des chronos en 2’00. Et il s’en est rendu compte assez rapidement … « Dès le départ, j’ai ressenti un manque d’adhérence. J’étais en tête dans le premier tour et j’ai fait de mon mieux, mais ensuite les choses ont mal tourné. La pluie et le nettoyage de la piste ont clairement modifié les conditions d’adhérence. Puis, alors que Pecco passait en sifflant, j’ai pensé : « Oh, ça va être une longue course ! »… ».

Il ajoute : « j’ai tout essayé pour faire fonctionner le pneu arrière. Mais je n’ai pas eu assez de température dans les pneus. J’ai donc souffert en rentrant dans les virages, j’ai eu de mauvaises glissades, je n’ai pas pu m’incliner suffisamment au milieu du virage et les sorties de virage n’étaient pas fantastiques non plus ». Dans ces conditions, il n’a pu que se défendre : « je ne pouvais qu’essayer de tenir ma position sans commettre trop d’erreurs », explique l’Australien. Puis Maverick Viñales est arrivé … « Un contact avec Maverick au troisième tour m’a fait sortir de la piste et je suis retombé à la 14e place ». Puis il mentionne : « il est venu s’excuser. J’ai accepté les excuses. Je comprends qu’il ne voulait pas faire ça« .

Au premier tour : Jack Miller (43) devant Bagnaia (1), Bezzecchi (face cachée), Alex Márquez (73), Viñales (12) et Aleix Espargaró

Jack Miller : « les gouttes de pluie ont joué pour nous, sinon cela aurait été un résultat misérable, ça aurait eu l’air assez sinistre »

« Le problème était qu’entre la zone de chute d’asphalte, il fallait traverser un gazon assez marécageux à cause de la pluie. Donc après j’ai dû faire un passage lent et m’assurer que les pneus étaient raisonnablement propres » regrette-t-il. « J’étais alors derrière Fabio Quartararo et je chassais les gens devant. Malheureusement, je n’avais pas le meilleur rythme sur le sec. Étrange, car vendredi j’étais assez facilement sous 2’00, pas une seule fois ce dimanche. Ce n’est qu’en milieu de course que les choses se sont un peu améliorées ».

Une amélioration bénie par le ciel …  « On pouvait se réjouir de la pluie, car alors je pouvais risquer un peu plus que les autres devant, j’ai vu assez de motos devant moi. J’ai ensuite pris plus de risques sur les spots mouillés et gagné quelques places en conséquence. Les gouttes de pluie ont joué pour nous, sinon cela aurait été un résultat misérable avec un point ou deux. Nous avons quand même pu gagner huit points », a déclaré le quadruple vainqueur du MotoGP sur Speedweek. « Sinon, ça aurait eu l’air assez sinistre » conclut-il.

Jack Miller a perdu 9,4 secondes face au vainqueur du Sprint Alex Marquez à la septième place en dix tours samedi. Dimanche, il a perdu 9,2 secondes sur 20 tours face au vainqueur Aleix Espargaró. Il a aussi vu son équipier Brad Binder sur le podium final de Silverstone.

Jack Miller

 

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Crédit classement motogp.com

 

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