Ducati avait pourtant mis son pilote Pecco Bagnaia dans de bonnes dispositions d’esprit dès le jeudi du Grand Prix de Grande Bretagne à Silverstone, en le présentant à la conférence de presse comme encore et toujours son meilleur atout pour le titre. Nous voilà à samedi et, à la lecture de la grille de départ, on constate que c’est le grand oublié de toujours qui est en pole position. Il s’agit de Johann Zarco, troisième au championnat et de fait le mieux classé des pilotes en Desmosedici dans la course au titre. Le leader devant le micro se contente de la cinquième place derrière le guidon. Il a aussi été battu par son équipier Jack Miller.
Pour un pilote qui ne doit plus perdre de temps pour faire une remontée historique jusqu’à ceindre la couronne mondiale, il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Pecco Bagnaia, qui a chuté le vendredi, qui s’est agacé contre Aleix Espargaró le samedi matin, n’a pas impressionné lors des qualifications terminées avec un top 5 qui relève du minimum syndical au vu du potentiel de sa Ducati rouge.
L’Italien a visiblement eu plus de mal que prévu lors des qualifications de Silverstone, où se déroulera demain le Grand Prix de Grande-Bretagne, 12e étape du MotoGP 2022. Il a terminé cinquième à 0,194 seconde du sommet occupé par son compagnon de marque Johann Zarco, mais n’a pas pu profiter du pneu neuf dans la chasse au chrono. Le rythme de course est inconnu, puisque seul Mir a utilisé un composé medium à long terme, le même pneu que le pilote Ducati.
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— MotoGP™🏁 (@MotoGP) August 6, 2022
Pecco Bagnaia : « il est difficile de comprendre où nous en sommes »
« Nous avons beaucoup travaillé sur le rythme de course et cet après-midi nous avons utilisé un pneu très usé » raconte le n°63. « Malheureusement, le seul qui a fait une stratégie similaire à la nôtre était Mir avec la Suzuki, donc il est difficile de comprendre où nous en sommes ». Une remarque intéressante qui montre qu’il n’y a pas eu une grande cohésion dans les choix des pilotes Ducati.
Il poursuit : « par rapport à l’année dernière, nous sommes tous allés beaucoup plus vite et faire 57.8 en qualifications a été très difficile. Je n’avais pas la vitesse habituelle du time-attack, en ce moment j’ai du mal à être rapide mais je pense qu’on comprend pourquoi et donc je suis un peu plus serein. Le pneu dur est très similaire au médium et si nous devions choisir le dur ce ne serait pas un problème. J’ai fait quelques comparaisons et d’après les données, il semble que le pneu dur de Zarco ait bien fonctionné ».
MotoGP Silverstone J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com