MotoGP Silverstone J1, Jack Miller (KTM/8) : "la glissade n'était pas si belle mais revoir ça après cinq semaines, c'était bien"

Jack Miller a fait le boulot ce vendredi à Silverstone en s’assurant d’une place directe en Q2 au terme d’une froide et venteuse journée. Il s’est aussi donné les moyens de peupler les murs d’un poster immortalisant un jouissive glissade dont il s’amuse en faisant son bilan d’une entame de Grand Prix de Grande Bretagne où il faudra définitivement avoir les KTM à l’œil.

C’est avec le sourire que Jack Miller commençait la synthèse de sa première journée en Angleterre : « c’était une bonne première journée, le travail est fait. Nous sommes dans le top 10, donc nous avons atteint notre objectif ». Il ajoute : « je suis content que tout fonctionne. Nous ne savons pas quel temps il fera, donc il est toujours bon de ne pas prendre de risque en Q1. Le rythme était plutôt bon dès le départ. Mais on va quand même travailler un peu notre set-up. Il y a certainement quelques endroits sur les pistes où j’ai de la place pour m’améliorer ».

Le futur père précise sur Speedweek : « nous avons besoin d’un peu plus de vitesse en virage et de plus d’adhérence sur la roue arrière pour pouvoir mieux accélérer en sortie de virage lent. Ce sont quelques petites choses. À la fin, je me suis fait prendre dans le trafic ».

**Jack Miller : « la transition de la glisse à la conduite normale a été presque transparente »**

L’Australien avoue ne pas avoir été perturbé par le nouveau rythme commandé par une FP1 qui ne compte plus pour l’accession à la Q2 : « j’ai mis de la pression le matin de toute façon, j’ai utilisé un deuxième pneu tendre puis le pneu medium à la fin. Cela ne me fait pas beaucoup de différence. Vous ne roulez pas à cinq secondes du rythme, vous essayez de comprendre immédiatement comment fonctionne la moto et ce dont elle a besoin ».

Puis il termine sur cette belle virgule faite sur l’asphalte de Silverstone au virage 16 : « la KTM gère généralement très bien les glissades », a déclaré l’équipier de Brad Binder qui n’est pas avare dans le genre non plus. « Ces dernières années, j’ai toujours utilisé la première vitesse dans ce virage. Nous avons vu dans l’après-midi que le deuxième rapport fonctionnait mieux. La glissade n’était donc pas aussi belle qu’avant… La moto se comporte très bien ici, la transition de la glisse à la conduite normale a été presque transparente. Revoir ça après cinq semaines, c’était bien. Cela dépend généralement de la façon dont la moto réagit et du fonctionnement du frein moteur » termine Miller.