Natif de Barcelone et petit-fils du fondateur de Bultaco, Gibernau a connu à son époque sa part de bagarre au cours de 5 saisons disputées en 500 cm3 et 6 en MotoGP. Il a remporté 9 victoires en catégorie supérieure et est monté 30 fois sur le podium.
Il eut pendant sa carrière quelques contacts assez rugueux, dont un notamment avec Valentino Rossi qui fit beaucoup de bruit à l’époque. Sete est désormais le coach de Dani Pedrosa. Il s’est exprimé sur MovistarTV (repris par tuttomotoriweb.com) en estimant que les temps et les mœurs avaient évolué depuis l’époque à laquelle il courait.
« A mon avis, ça a été dommage, parce que je pense que Dani avait les moyens de faire une belle course. Malheureusement, il y a eu ce contact avec Zarco et il est tombé.
« J’ai toujours dit que c’est un sport merveilleux, mais c’est tellement risqué. Tous les pilotes risquent de tomber de leur moto et ils sont très courageux, mais je ne considère pas cela comme un sport de contact ».
L’Espagnol s’est également étendu sur les mesures à prendre : « Nous devons éviter les contacts et la Direction de Course doit les éviter en indiquant clairement que nous ne sommes pas plus courageux parce que nous touchons un autre pilote.
« Les risques sont déjà suffisants pour les pilotes. Les contacts doivent être punis. Si les pilotes savent que les contacts impliquent des pénalités, ils seront plus attentifs ».
Mais comment définir un contact, son impact, ses conséquences ?
Sete Gibernau a conclu : « Nous avons besoin d’une réglementation assez claire. Nous devons nous asseoir et tout changer pour améliorer la situation.
« Si nous sommes stricts, les pilotes y penseront davantage avant de faire des manœuvres imprudentes. Je pense qu’il est inutile de se plaindre, il faut s’asseoir autour d’une table et étudier un règlement qui évite des situations comme celle de dimanche. »
Photos © Repsol Media et HRC