pub

On pourrait laisser dernière nous les trois journées de tests MotoGP à Sepang avec en tête la froide hiérarchie établie par le chronomètre : 1 Jorge Lorenzo, 2 Dani Pedrosa, 3 Cal Crutchlow, 4 Andrea Dovizioso, etc.

On pourrait également, et nous l’avons fait, s’intéresser à ceux qui ont le plus progressé depuis l’année dernière à la même époque : 1 Tito Rabat, 2 Jack Miller, 3 Pol Espargaro, 4 Jorge Lorenzo, etc. (voir ici)

Mais on peut également s’intéresser à ce qui ont fait des sortes de simulation de course, tout d’abord parce que cela signifie qu’ils ont déjà établi une base de réglages qu’ils comptent exploiter lors des prochains tests à Buriram, ce qui, notons-le, n’est pas le cas des Yamaha officielles.

Nous avons donc regardé ceux qui, lors de la dernière journée, ont réalisé au moins 8 tours d’affilée, et, bons princes, nous avons même éliminé ce qui ressemblait à un tour légèrement raté, comme ce fut le cas pour Alex Rins (2’03.758), Jack Miller (2’06.383), Andrea Dovizioso (2’02.095) et Johann Zarco (2’02.409).

Voir image générale en 1200 pixels

Qu’apparaît-il alors ?

Tout d’abord, que Marc Márquez, bien que classé 8e au combiné des trois jours, semble bien encore une fois l’homme le plus performant du moment : 15 tours réalisés avec seulement une baisse de régime, immédiatement compensée au tour suivant. Assurément, du grand art pour celui qui semble ainsi cacher son jeu…

On peut également noter que son coéquipier, Dani Pedrosa (2e), est aussi à l’aise sur un tour que sur 15, ce qui fait assurément de Sepang un de ses terrains de jeu favoris.

Moins régulier, Cal Crutchlow, 3e au chrono, voit sa courbe se dégrader progressivement jusqu’à perdre une bonne seconde au bout de 14 tours…

Même s’ils n’ont fait qu’une dizaine de tours, Andrea Dovizioso (4e) et Jack Miller (5e) sont bien là, aussi réguliers que rapides, tandis que la performance d’Alex Rins (6e) s’amenuise plus rapidement.

Jorge Lorenzo (1e) représente la plus grande surprise de ce graphique, car moins rapide et moins régulier que tous les pilotes précédemment cités. Sa courbe rejoint même rapidement celles de ce que l’on pourrait appeler « le deuxième groupe » constitué de Johann Zarco, Takaaki Nakagami et Tito Rabat.

Mais gardons-nous de toute conclusion active, car ce ne sont là que les premières tentatives de simulations de course : vivement la suite à Buriram !

Et pour comparaison avec le test 2017…