Le MotoGP sera de retour avec le Shakedown Test à Sepang du 5 au 7 février. Les équipes ont réclamé une interdiction d’accès à la presse…
Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
Le compte à rebours pour le retour de la classe MotoGP sur la piste commence. Le scénario sera la Malaisie et le circuit de Sepang qui ouvrira ses portes du 5 au 7 février pour le test ‘Shakedown’. Les cinq constructeurs présenteront pour la première fois en piste les nouveautés 2023, après le précédent test à Valence le 8 novembre. Mais tout cela se passera à l’abri des regards indiscrets des journalistes.
Seuls les pilotes d’essai de chaque marque et le seul rookie, Augusto Fernandez, qui portera les couleurs de l’équipe GASGAS Tech3 participeront à l’épreuve ‘Shakedown’ de la catégorie MotoGP. Au cours des trois premiers jours d’essais, il sera rejoint par Dani Pedrosa, Cal Crutchlow, Michele Pirro, Stefan Bradl et Lorenzo Savadori. Après ce premier contact avec les prototypes 2023, Sepang sera à nouveau le théâtre d’un nouveau test IRTA les 10, 11 et 12 février. A cette occasion, tous les pilotes officiels MotoGP passeront à l’action. Enfin, il y aura un autre test à Portimao (11 et 12 mars), préparatoire au premier Grand Prix du Portugal prévu du 24 au 26 mars.
Le Sepang Shakedown MotoGP ouvrira le millésime 2023 en mode camp retranché
Jusqu’à présent, l’organisation du championnat avait toujours permis à la presse d’accéder à ces événements de présaison, dont le test officiel Sepang Shakedown MotoGP. Une belle occasion d’intéresser les fans du monde entier aux innovations techniques des motos, avec Ducati en tête qui a intéressé ces dernières années avec l’introduction du becquet arrière et du dispositif d’abaissement avant, plus tard interdits par la réglementation. A partir de 2023, les médias ne pourront accéder au paddock que pour le test officiel, tandis que du 5 au 7 février il faudra se contenter des quelques images que les équipes fuiteront sur les réseaux sociaux. L’organisation a annoncé que l’interdiction a été décidée à la demande des équipes elles-mêmes, qui ne veulent pas avoir la presse dans les stands pendant qu’elles finalisent les préparatifs de leurs prototypes.
Simon Patterson, figure médiatique historique au sein du paddock MotoGP, a annoncé sur son compte Twitter que « les journalistes ne seront pas admis au Shakedown préliminaire avant les principaux essais à Sepang. Jusqu’à hier, nous n’avions aucune information sur le changement de réglementation, bien après avoir réservé nos vols ». De nombreux collègues avaient réservé billets et hébergements depuis des mois pour suivre l’épreuve MotoGP réservée aux testeurs. Étant un test avec peu de pilotes sur la piste, il est plus facile d’observer certains détails, de nouvelles fonctionnalités et de faire des comparaisons sur l’évolution que les motos ont subie au cours des deux derniers mois. Mais les fabricants ont préféré garder les innovations cachées, car il s’agit de projets d’ingénierie qui nécessitent des investissements d’argent et qui pouvaient être copiés par la concurrence.
