Les hommes de Valentino Rossi auraient-ils été bernés par des émissaires se disant représenter de gros intérêts venus d’Arabie Saoudite ? C’est clairement la question qui est posée depuis ce Grand Prix d’Autriche par les médias italiens. La nouvelle d’un accord portant sur des grands projets avec des millions d’euros à la clé avait fait grand bruit dans un paddock MotoGP à l’écosystème mis à l’épreuve par la crise sanitaire. On rappellera, au passage, que Petronas jettera l’éponge en 2022. Si cette affaire avec l’enseigne Tanal Entertainment se révélait être un fake, ça ferait mal à la planète MotoGP…
La huppée VR46 avec de belles Ducati et soutenue par des Saoudiens aux ressources illimitées n’est-elle finalement qu’un mirage ? Le spectre d’une entourloupe à grande échelle se montre de plus en plus clairement au fur et à mesure que les jours passent sans la moindre communication positive sur le sujet. Car la fameuse grande conférence de presse depuis carrément Riyad par un grand prince saoudien n’a toujours pas trouvé une date.
Pendant ce temps, Mowmag rappelle que dès l’annonce d’un accord incluant le nom d’Aramco, cette enseigne a démenti. L’impression de beaucoup est qu’il y aurait à dire sur la société intermédiaire avec laquelle les hommes de Vale ont signé le contrat, Tanal Entertainment. Et que ceux qui se présenteraient comme émissaires du prince Abdulaziz bin Abdullah Al Saud ne seraient que des margoulins.
Rossi : « j’espère que tout va bien »
Valentino Rossi et sa famille ont fait travailler avocats et comptables ces dernières semaines pour y voir clair. Mais les réponses n’auraient pas été rassurantes, comme le suggérait le Doctor lors de la conférence de presse : « je ne sais pas quels sont les derniers développements« , a-t-il admis, n’affichant pas une grande assurance, « mais j’espère que tout va bien, car ce serait un bon projet. Voyons dans les jours et semaines à venir ce qui va se passer et nous espérons que tout se passe bien. Je ne suis pas la meilleure personne pour en parler, car je n’ai pas suivi les derniers développements. En tout cas, ils nous ont donné des certitudes et ont dit que tout allait bien, donc j’ai tendance à faire confiance aux personnes à qui j’ai parlé« .
Dans tout le cas, l’affaire est suivie de très près par le promoteur Dorna. Car si tout cela se révélait comme un conte des mille et une nuits, il y aurait des conséquences sur l’image d’un paddock aux ressources qui ne sont pas illimitées.
