L’ancien champion du monde et actuel ambassadeur de Suzuki s’est exprimé au sujet de l’arrivée de Joan Mir au sein de l’équipe, et du duo que celui-ci va former avec Álex Rins.
C’est une nouvelle qui avait longtemps couru à l’état de rumeur avant qu’elle ne soit confirmée il y a peu : Joan Mir, champion du monde Moto3 2017 roulant actuellement en Moto2, passera en MotoGP chez l’équipe Suzuki l’an prochain. Après seulement deux saisons en Moto3 et une en Moto2, l’ascension du jeune espagnol est fulgurante et son arrivée dans la catégorie reine très commentée.
Parmi toutes les personnes à s’être exprimées à ce sujet, Kevin Schwantz, ancien champion du monde et actuel ambassadeur de Suzuki, a donné son avis à Marca et se montre très optimiste : « Il faut attendre de voir ce qu’il va faire, mais Joan a montré en Moto3 et en Moto2 qu’il a la motivation, la vitesse et l’intelligence. C’est une bonne recrue pour Suzuki. Ils auront un duo de jeunes pilotes, ce qui leur donne beaucoup de possibilités pour l’avenir. J’espère que tout se passera bien, que le développement de la moto sera bon et que Suzuki pourra se battre pour des titres. Ils en sont capables. »
Si beaucoup déplorent le départ du team de pilotes comme Andrea Iannone ou Aleix Espargaró un peu plus tôt, dont l’expérience pouvait servir au développement de la moto, Schwantz n’est pas inquiet et considère qu’avoir deux jeunes pilotes peut être une chance, à condition que tout se passe bien : « Rins aura beaucoup de pression en 2019 car cela sera sa troisième année avec la moto et cela sera à lui de mener le développement. Mais le plus important sera la façon dont les pilotes réussiront à communiquer. Ils sont jeunes et ils peuvent avoir envie de se battre pour gagner tout ce qu’ils peuvent, mais la seule façon d’y parvenir est de travailler en équipe. Avec la communication des données, ils devront parler tranquillement de ce qu’ils sentiront sur la moto, ce qui leur plaira ou non. C’est l’unique manière de se rapprocher de ceux de devant. Une partie du box peut vite perdre la direction de l’autre, que l’un des pilotes dise « ah lui il freine comme cela, je n’aime pas, la moto a besoin d’autre chose. » Parfois les jeunes ne se rendent pas compte que l’avenir de l’équipe repose sur leurs épaules. »
