C’est dans une ambiance lourde faite d’auditions de pilotes devant un jury de commissaires que s’ouvre ce cinquième rendez-vous de la saison de MotoGP. Entre polémiques, accrochages, frayeurs et question sur la sécurité, le dernier Grand Prix d’Autriche a jeté comme un froid sur une saison chaude. Un choc thermique peu agréable alors pour adoucir les mœurs, il faut aller du côté de Cal Crutchlow qui a détendu l’atmosphère en relativisant certains sujets…
Cal Crutchlow a, depuis le dernier Grand Prix d’Autriche, un point commun avec un vieux complice du nom d’Andrea Dovizioso : celui d’une année 2021 pour le moment sans guidon assuré. Ils sont même théoriquement en concurrence pour un poste chez Aprilia… Mais lorsqu’on lui rappelle ces destins croisés, l’Anglais dégaine sa dérision dont on ne se lasse pas : « je ne sais rien pour 2021, je n’en ai aucune idée », a déclaré le Britannique. « Mais je reste confiant et optimiste pour courir. Sinon Andrea et moi pourrions former une équipe et courir avec des motos anciennes, des courses vintage où nous pourrions même fumer un cigare ».
La vie dans le paddock du monde d’après
Sur sa lancée, il a décrit la vie dans le paddock du monde d’après… « Il n’y a rien à faire dans le paddock. Nous arrivions généralement sur le circuit le mercredi ou même le jeudi matin. Entre les rencontres avec la presse, un peu de vélo et des massages, le temps passe vite. Au lieu de cela, je suis ici depuis lundi et je me suis levé plusieurs fois à 11h30 du matin pour accélérer la journée » …
Il ajoute : « mais il n’y a rien à redire, étant donné la situation, le mieux est de ne pas permettre aux gens d’entrer dans le paddock et tout bien réfléchi, il y a aussi ses avantages. Parfois je me sens coupable de ne pas m’arrêter devant les fans, maintenant je n’ai plus ce problème » … C’est sûr que s’il quitte le paddock faute de moto, Cal Crutchlow nous manquera…
