Alex Rins est-il sur la sellette chez Suzuki ? Le fait est que son début de saison 2021 ne parle pas pour lui. Car on ne peut pas seulement incriminer la malchance dans ses quatre chutes successives en course et le forfait à la cinquième à cause d’un accident de vélo à l’entraînement… Dont il ressort qu’il s’agit aussi d’un accident de la circulation dû à un manque d’attention de la part de l’Espagnol. Dernièrement, son nom a été cité dans une rumeur le voulant comme échangé avec Viñales qui retrouverait ainsi le team de ses débuts tandis que Yamaha serait à tout le moins dédommagé avec un pilote d’expérience. L’homme à la manœuvre chez Suzuki Sahara répond.
Alex Rins ne présente pas un bilan enthousiasmant après un demi-saison accomplie. Sa campagne avait pourtant honorablement commencé avec une sixième et une quatrième place au Qatar. Puis est arrivée la mauvaise série des chutes lors des Grands Prix du Portugal, d’Espagne, de France et d’Italie. En Catalogne, il était forfait à cause d’un poignet fracturé après une chute à vélo… Opéré, l’Espagnol a serré les dents pour faire tout de même les meetings d’Allemagne et d’Assen où il s’est classé hors du top 10.
Pour quelqu’un qui devait prendre sa revanche sur un équipier Champion du Monde Joan Mir, le compte n’y est pas. Et pourtant, chez Suzuki, on se montre indulgent : « honnêtement, nous sommes agacés, mais pas inquiets ou en colère », a déclaré Shinichi Sahara, chef de projet MotoGP de Suzuki, dans une interview relayée par Motorsport-total. « Rins a fait ce que nous attendions de lui. Il a poussé et essayé de gagner des courses ou d’obtenir le meilleur résultat possible ».
Sahara : « Rins n’a pas fait de grosses erreurs »
« Il n’a pas fait de grosses erreurs», a déclaré Sahara. « Il a juste pris quelques risques et les a payés. C’est dommage, mais il ne devrait pas s’en blâmer ». L’heure est à présent venue de faire table rase du passé pour repartir sur de bonnes bases. S’il y parvient, il pourrait faire un sacré bond au classement. On l’observera notamment en Aragón ou à Valence, sur des pistes où il s’était distingué lors de la précédente édition.
Par ailleurs, Suzuki devrait apporter des évolutions majeures sur sa GSX-RR, en les mettant notamment au niveau de la concurrence pour ce qui est du « holeshot device ». Enfin, le contrat de Rins avec l’équipe d’usine Suzuki court comme celui du champion du monde de l’année dernière Joan Mir jusqu’à la fin de 2022.
Classement Champion du Monde MotoGP après Assen (9/19) :
Crédit classement motogp.com