Le Grand Prix de France aura livré une course qui relance le championnat 2016, mais les regards étaient aussi portés sur 2017. La faute à cette place laissée vacante par Jorge Lorenzo chez Yamaha et que l’on dit promise à Maverick Viñales. Sauf qu’on l’a un moment attribuée à Dani Pedrosa avant que le mouvement de balancier ne revienne vers l’officiel Suzuki. Un va et vient que Valentino Rossi observe.
Une actualité à laquelle on n’échappe d’autant moins que le moment fatidique se précise : « les idées s’éclaircissent et je vais maintenant prendre ma décision » promet le pilote de 21 ans. « Ce n’est pas un choix facile à faire ». Et pour cause. Deux propositions alléchantes, puisque Suzuki propose les sous, et Yamaha une notoriété qui ne lui fera pas bouger d’un iota, d’où la mise en avant de Dani Pedrosa pour bien faire comprendre que le temps des négociations était bouclé.
Des enjeux que Valentino Rossi a traduit ainsi : « rester chez Suzuki aurait un côté romantique car il pourrait répéter ce que Schwantz a fait en son temps, mais ce sera aussi plus difficile. Chez Yamaha, il trouvera tout de suite de la compétitivité et ce sera un autre genre de challenge. Voilà le dilemme ». Entre le cœur et la raison… Et Maverick est un sensible : « si je dois quitter Suzuki, dans doute que j’aurai les larmes aux yeux ».
Voilà un moment de tendresse dans un monde de brutes. Oui, mais ça ne dure qu’un temps. Car le Doctor fait aussi redescendre tout le monde de son nuage au sujet de Pedrosa. Trop vieille la paire Vale-Dani ? « Je pense que beaucoup de pilotes seraient prêts à se couper un doigt pour venir chez Yamaha. Alors je ne crois que le team n’éprouvera pas la moindre difficulté à trouver un jeune compétitif d’ici deux ans ». Période où Valentino Rossi prendra sa retraite. Une autre façon de dire aussi que ce serait une erreur de refuser la main tendue par Yamaha…