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Il arpente le monde des Grands Prix depuis 1996 et il compte à présent 113 victoires absolues. Et pourtant, il semblerait que le dernier Grand Prix d’Espagne soit à compter parmi un de ceux qui marquera durablement sa prolifique carrière. Celui-là est un Valentino Rossi qui nous convainc qu’il y a eu un avant et un après Jerez 2016.

Une tendance que l’actualité confirme chaque jour un peu plus. Alors que l’on s’approche du Grand Prix de France, l’intérêt est toujours en Espagne et les commentaires sur cette course andalouse semblent comme repositionner les acteurs autour de l’astre Rossi. On croyait le soleil se refroidir et le clair de lune prendre progressivement la relève, mais il n’en est rien. Le Doctor est encore rayonnant et irradie toujours le paddock, faisant de Lorenzo et de Márquez des ombres.

Chez Yamaha, Por Fuera se rend compte que la couronne mondiale dernièrement acquise s’est flétrie dès l’annonce de son départ vers Ducati. Sur ses terres, ses propos sur son pneu arrière n’ont pas été écoutés et même très relativisés jusqu’à ses proches dans le box. Une conjoncture qui n’a fait que renforcer encore un peu plus l’homme de Tavullia.

Depuis, chacun est dithyrambique sur un Vale que l’on pensait consumé après sa désillusion de l’an dernier. Mais comme le Phénix, il renait toujours de ses cendres. Et tandis que Zeelenberg et Forcada, hommes liges de Lorenzo, écornent leur allégeance, Massimo Meregalli, est plus que fier d’être le team manager de Rossi. Sur GPOne, il déclare : « Valentino a une qualité indéniable : celle de savoir tirer le meilleur de nous tous, sa façon d’impliquer tous ceux qui travaillent avec lui ».

Certes, mais au-delà du magnétisme, il y a aussi des recettes plus terre à terre pour expliquer le Jerez millésime 2016 : « il a été d’entrée très à l’aise, dès le vendredi matin. On a trouvé les bons réglages et Vale a une grande sensibilité. On n’a jamais fait une modification qui n’ait pas été ensuite un progrès ». Sur quelle base magique VR46 s’est appuyée ? « Pour tout dire, on est partis sur des réglages identiques à ceux d’Austin. C’est là-bas qu’on a fait les changements qui nous ont permis d’être très proches des Honda ». Pourtant, le Texas a été synonyme de résultat blanc, regretté au classement général provisoire. Et pour la suite ? « Valentino à Jerez a dominé du départ à l’arrivée. C’est une bonne base » sourit Meregalli…

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