Ce n’était peut-être pas flagrant au début mais force est de constater que les changements de réglementation nous ont concocté un MotoGP enthousiasmant que d’autres disciplines majeures des sports mécaniques nous envient.
Prenez une centrale électronique unique, un nouveau manufacturier et saupoudrer le tout à l’occasion de conditions météo indécises, et vous aurez une saison historique avec, à ce jour, huit vainqueurs différents. Mieux, la décision humaine dans la définition des réglages de la moto a repris de la valeur. Ainsi pour les pneus.
Une révélation, alors qu’en entame de campagne, les interrogations étaient plus terre à terre : un pneu avant compliqué à cerner, un pneu arrière qui éclatait et encore récemment un pneu avant pluie tendre à ne pas choisir dans n’importe quelle condition. Et puis il y a encore ces intermédiaires à mettre sur le grill. Mais le travail de Michelin a été remarquable et la dernière victoire d’un Pedrosa qui souffrait terriblement des gommes auvergnates jusqu’à sa victoire à Misano, grâce à elles, montre à quel point Michelin a pris à cœur sa mission.
A un niveau tel que le service est carrément devenu individuel. Valentino Rossi, qui avait choisi une option pour le pneu avant différente de celle de Pedrosa a expliqué à Misano : « j’ai vraiment fait le bon choix pour le pneu avant. C’était le mieux indiqué pour moi et ma Yamaha. Je n’aurais définitivement pas gagné avec le pneu de Pedrosa. Cette année, c’est à chaque pilote de trouver son pneu. Ce n’est plus comme avant. Il n’y a pas de solution générale ». Définitivement, le travail de Michelin va dans la bonne direction en offrant à chacun la possibilité de trouver le moyen de faire la différence.