Le retour de Marc Marquez à la compétition dès le premier Grand Prix de l‘année au Qatar relevait de la science-fiction il y a encore seulement quelques semaines. Mais aujourd’hui, et depuis que ses médecins lui ont donné quitus pour piloter à nouveau une moto, la perspective s’affirme. Ces derniers tours de roues sur une RC-213V-S sous les couleurs Repsol et avec son équipe ont montré sa détermination à revenir aux affaires. Le cas fait débat et une légende vivante donne son avis en proposant un plan …
Marc Marquez fait l’actualité et, en quelques jours, il a comme balayé les conclusions d’une intersaison qui s’est achevée il y a peu après cinq jours de test à Losail. Un tracé qui lancera la campagne 2021 de MotoGP. Et scellera peut-être aussi la fin de la longue période de forfait que subit l’octuple Champion du Monde depuis son humérus fracturé. Cela fait huit mois qu’il n’a pas touché sa Honda de Grand Prix.
Mais il travaille à son retour et il a retrouvé une machine pour se refaire à l’idée de la grande vitesse. Beaucoup, aujourd’hui, le voient se lancer dans la mêlée 2021 dès la première manche, à la fin du mois. Est-ce bien raisonnable ? Oui dit Giacomo Agostini, mais à condition que des objectifs clairs soient fixés…
Marc Marquez doit promettre de finir dernier
Dans un entretien avec GPOne, il dit ainsi : « Marc Marquez doit courir, mais il doit promettre de finir dernier. Ce serait un excellent entraînement pour lui après un an sans avoir roulé sur une moto qui prend plus de 300 km/h. Il doit s’entraîner et être heureux de finir dernier. Il faut le faire car son œil n’est plus habitué à ces vitesses. Il doit faire la compétition, et rester calme, il doit s’amuser ».
Il précise : « nous, les pilotes, devons former notre œil. C’est ce qui décide. Marc n’a pas roulé si vite depuis un an. Faire du motocross et de la gymnastique c’est autre chose. S’il garde cela à l’esprit en se disant qu’une fois à 100%, il gagnera le titre de toute façon, il n’y aura pas d’histoire. Il est inutile de finir quatrième ou cinquième, il vaut mieux finir dernier et faire une belle course l’étape suivante ».
Un conseil avisé, mais on dit aussi que chassez le naturel, il revient au galop …