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Le monde du MotoGP est en ébullition. Les rumeurs et les spéculations autour de l’avenir de KTM et de ses pilotes, notamment Pedro Acosta, alimentent les débats depuis plusieurs semaines. Au cœur de cette affaire, on retrouve Red Bull, le géant des boissons énergisantes, dont les ambitions pourraient bouleverser l’équilibre du championnat.

La crise financière de KTM continue de secouer le paddock MotoGP, laissant des questions cruciales sur l’avenir de la marque autrichienne. Entre une restructuration majeure, des licenciements massifs et des incertitudes sur son engagement dans les courses, un acteur clé semble se démarquer : Pedro Acosta. Mais pourquoi l’étoile montante bénéficie-t-elle d’une attention particulière de KTM et de Red Bull, alors que d’autres pilotes de l’écurie restent dans l’ombre ?

L’assemblée des créanciers de KTM a préconisé une réduction drastique de ses coûts, incluant un possible retrait des catégories Moto2 et Moto3. Malgré la gravité de la situation, KTM affiche une étrange sérénité concernant son avenir en MotoGP. Pol Espargaró et Dani Pedrosa ont récemment effectué des tests à Jerez, et KTM prétend maintenir ses ambitions pour 2025. Pourtant, les doutes subsistent.

Peter Vogl, administrateur de la faillite, a évoqué un faible espoir pour sauver l’entreprise, mais les faits restent brutaux : 800 licenciements et une délocalisation massive de la production. Le spectre d’un retrait de KTM du MotoGP plane, même si quitter la catégorie avant 2027 impliquerait une indemnité colossale à verser à Dorna.

Dans ce contexte trouble, la descente de Pedro Acosta et de son manager au siège de KTM en Autriche soulève des interrogations. Pourquoi Acosta reçoit-il des garanties directes sur l’avenir, alors que Brad Binder, Enea Bastianini et Maverick Viñales restent dans l’expectative ? Acosta, bien qu’excellent, n’a pas terminé meilleur pilote KTM en 2024, et cette gestion différenciée alimente les spéculations.

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Red Bull attend son heure

Paul Trevathan, chef d’équipe d’Acosta, a souvent loué l’adaptabilité et le potentiel unique de l’Espagnol. Avec Red Bull, sponsor principal de KTM, en quête d’un nouveau leader après le départ de Marc Marquez, Acosta semble être le choix naturel pour incarner l’avenir.

Red Bull, pourtant silencieux sur la crise, pourrait avoir une stratégie plus large en tête. Le géant des boissons énergisantes aurait intérêt à s’investir davantage si Liberty Media prenait le contrôle de Dorna, ouvrant la porte à un modèle MotoGP proche de la Formule 1. Une telle transition permettrait à Red Bull de transformer les restes de KTM en une équipe structurée et indépendante.

Cependant, si Dorna reste aux commandes, l’intérêt de Red Bull pour soutenir KTM pourrait diminuer. L’enjeu serait alors de garantir le succès d’un seul pilote, Pedro Acosta, au lieu de s’investir pleinement dans un projet collectif.

Le silence de Red Bull et les décisions différenciées autour d’Acosta laissent selon MOW le paddock dans l’incertitude. KTM pourra-t-il maintenir sa place en MotoGP tout en réduisant ses coûts ? Acosta deviendra-t-il le pilier d’une nouvelle ère pour KTM, ou le MotoGP devra-t-il faire face à une restructuration encore plus profonde avec la possible entrée de Liberty Media ?

Les réponses pourraient redéfinir l’avenir du championnat et le rôle de Red Bull dans ce sport. Une chose est sûre : tous les regards restent fixés sur KTM et Acosta.

Crise KTM : le silence assourdissant (et suspect) de Red Bull et cet étrange geste avec Acosta "excluant" Bastianini, Binder et Vinales

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