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En 2019, Yamaha aura un nouveau team satellite. Sois les couleurs de Petronas, une nouvelle politique d’Iwata se fera aussi jour. L’aventure malaisienne en MotoGP se conjuguera en effet avec une M1 officielle dans le box. Un privilège qui n’a jamais été accordé à l’ancien partenaire Tech3, fidèle pendant pourtant près de 20 ans. Mais tout est une question de coût et d’opportunité. Et côté opportunité, Fabio Quartararo ne l’a pas manqué !

Sur les ondes de crash.net, l’homme-orchestre de l’épopée malaisienne en Grand Prix, Razlan Razali, se souvient des efforts qu’il a fallu déployer pour en arriver à inscrire son team sur la liste des engagés de l’élite. Lorenzo a été approché, Pedrosa aussi, tandis que Morbidelli a toujours été dans les tuyaux. Deux M1 de dernier cri étaient même envisagées. Mais lorsqu’il a fallu se résoudre à un jeune pilote pour la seconde moto, la raison a commandé de faire avec une machine dite « Spec-B ». Ce qui reste du beau matériel !

Mais comment notre Français s’est-il retrouvé dans cette belle situation ? Razlan Razli explique sur crash.net : « lorsque nous nous sommes retrouvés à cours de solution au sujet d’un pilote aguerri pour avoir une autre moto d’usine, on s’est dit : allons chercher un jeune. On n’a pas décidé ça tout seul. On a aussi consulté Yamaha ».

Il poursuit : « quelques noms ont été retenus et on est tombé d’accord sur Quartararo. Tout le monde est très excité à son sujet. Car nous savons d’où il vient et comment il a progressé. Yamaha l’apprécie, Dorna l’aime bien, tout comme les gars du Grand Prix de France. Je pense qu’il a le potentiel, et nous sommes heureux de donner cette chance à Fabio ».

Une satisfaction partagée… Petronas Yamaha, la première équipe malaisienne de MotoGP, se présentera officiellement à Kuala Lumpur le 28 janvier.

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