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Le team est né en à peine six mois et au vu de ses premiers tours de roues accomplis, à ce stade de l’intersaison de MotoGP, on peut dire qu’il est ambitieux. Et qu’il a les moyens de ses ambitions. Avec un Franco Morbidelli premier de cordée qui se permet déjà de tailler des croupières à Valentino Rossi et un Fabio Quartararo âgé seulement de 19 ans, cette écurie malaisienne Petronas SRT ne sera pas là pour faire de la figuration. Son patron Razlan Razali a fixé la feuille de route, en faisant quelques précisons sur le matériel mis à disposition…

Razlan Razali est un homme heureux. Il écrit l’histoire de la Malaisie en Grand Prix moto et c’est Petronas qui lui donne l’encrier. Une puissante combinaison qui a abouti à cette structure dans la catégorie reine. Qui fait déjà des étincelles. Il faut dire que le contenu est de qualité : Zeelenberg, Forcada, Morbidelli, Quartararo… et deux Yamaha dernier cri. Enfin surtout une, car en ce qui concerne la seconde, il semblerait que certains se soient un peu enflammés…

Sur GPOne, le responsable met ainsi les choses au point : « Fabio Quartararo est un débutant. Nous n’avons pas pensé utile de dépenser de l’argent pour confier une seconde moto officielle à un rookie. C’était le cas lorsque Pedrosa était encore dans le coup pour être à côté de Morbidelli. Mais il n’y avait plus cet intérêt. Les spécifications de la machine de Fabio sont légèrement différentes. Son moteur prendra 400 tours de moins et il y a aussi quelques autres détails. Mais ce sera une moto au potentiel élevé. Au cours de la saison, cette situation n’évoluera pas. Il n’y aura pas deux motos officielles ».

Voilà qui est dit. Mais il y en aura tout de même une. Du jamais vu malgré pourtant près de 20 ans de collaboration avec Tech3… Sur ce point, le Malaisien est tout aussi clair : « je ne veux pas entrer dans les décisions de Yamaha, mais tout dépend du prix que vous mettez. Nous sommes entrés en MotoGP comme équipe satellite avec un grand sponsor qui est Petronas. Si l’on veut être compétitif, il faut une moto officielle. Lorsque l’on est allé voir Petronas pour présenter notre projet, ils nous ont dit : d’accord allez-y, vous voulez une moto officielle, vous pouvez le faire. Dans le passé, personne n’a jamais demandé à Yamaha une moto officielle ».

Avec un si beau jeu, Razlan Razali ne cache pas ses ambitions : « Morbidelli peut se classer dans le top 6 dans tous les Grands Prix. Et monter sur un podium serait formidable ». Y’a plus qu’à !

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