Il n’a échappé à personne que la saison MotoGP n’a pas encore commencé. Pire, les perspectives de son entame se floutent à chaque fois que le coronavirus livre son bilan journalier de victimes dans le monde. Mais Carmelo Ezpeleta, patron du promoteur Dorna, jure qu’il y en aura une. Elle sera différente, elle sera courte, elle sera concentrée dans le temps et peut-être même l’espace, mais elle sera. Les pilotes l’ont compris et l’envisagent avec l’avidité d’un saut dans l’inconnu. C’est le cas de Fabio Quartararo qui y voit l’opportunité de rafler le titre. Et ce n’est pas son patron chez Petronas Razlan Razali qui va le contredire…
Razlan Razali est un homme heureux. A la tête des intérêts de Petronas dans le paddock, il a mis les couleurs malaisiennes sur le devant de la scène du MotoGP dès la première saison accomplie dans la catégorie comme team satellite Yamaha. Mieux, son pari sur un jeune pilote du nom de Fabio Quartararo s’est révélé être un coup de maître. Au bilan, le titre de meilleure équipe privé avec le meilleur pilote satellite qui revendique sept podiums, six pole-positions et une cinquième place au championnat. Sans parler du statut de meilleur rookie…
Alors comme l’appétit vient en mangeant, Razlan Razali veut dévorer cette saison dès qu’elle pourra commencer : « compte tenu de ce qu’a accompli Fabio Quartararo l’an dernier, et au vu de la moto qu’il va recevoir de la part de Yamaha, je confirme que l’on pourra se battre pour le titre » assure le Malaisien sur MotoGP.com.
« Nous avons montré un haut niveau dès notre première année. On a eu des pole-positions et des podiums. Alors bien sûr, on veut faire mieux. Nos adversaires espèrent que non, mais nous sommes là pour gagner quelques courses. » Il termine en martelant sa conviction : « avec les nouvelles spécifications d’usine que nous avons reçues pour Fabio et les spécifications améliorées que nous avons pour Frankie, nous devrions être en mesure de nous battre pour le championnat. Pour moi personnellement, être enfin sur la plus haute marche du podium une fois cette année serait déjà une bonne chose. » Alors vivement que l’on s’y mette…