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Raul Fernandez

Raul Fernandez est l’un de ses jeunes pilotes en Grand Prix qui sont suivis de près par les constructeurs toujours prêts à repérer, pour mieux enrôler, le Champion de demain. Pour l’instant, c’est KTM qui a la main sur cet Espagnol qui sait qu’un autre encore plus jeune que lui, soit Pedro Acosta, est déjà dans son aspiration. Les choses vont décidément vite en MotoGP et pas seulement sur la piste. Cependant, il faut faire attention à ne pas trop se précipiter et cet entretien du pilote Tech3 dans l’émission ‘Esto va solo’, sur la chaîne Twitch de Nico Abad démontre que rien n’est simple ni acquis…

Ce moment de vérité est relayé par Motosan et il présente un Raul Fernandez qui, après eux Grands Prix ans cette saison, et à la veille d’attaquer le troisième de ce week-end en Argentine, vient de prendre conscience du défi qu’est le MotoGP pour un rookie de 21 ans. « C’est ma quatrième année en Championnat du monde, et pour moi, chaque année a été différente. Je n’ai pas eu une stabilité de deux ou trois ans dans la même équipe et la même catégorie. C’est un processus qui est très gros pour moi en ce moment, mais avec le temps je vais pouvoir l’assimiler » dit-il.

Il reconnait s’être rendu compte de certaines choses lors de son premier Grand Prix sur la RC16 au Qatar, au milieu des autres pilotes de la catégorie reine… « Ce fut un week-end très difficile pour nous. Ce qui m’inquiétait le plus, à savoir les performances de la moto, m’a surpris. La moto est à un niveau où vous pouvez vous battre pour gagner. Cela me donne beaucoup de tranquillité d’esprit. Mais c’est vrai que je voulais y arriver au Qatar et, après les essais que nous avons faits, je ne m’attendais pas à être si loin de l’équipe officielle. C’était une douche froide. Finalement, je viens d’une catégorie très différente. Le niveau du MotoGP est incroyable, toutes les usines qui se battent pour gagner. Oui c’est vrai que la première course a été dure ».

Sa vie en MotoGP est très différente de celle connue jusque-là dans les autres catégories : « je me souviens que l’année dernière je restais avec l’équipe longtemps et cette année je ne peux pas. Parce qu’après les essais, je dois aller faire des interviews, voir un sponsor, un média… Et finalement c’est beaucoup de galère et on se rend compte que le week-end passe vite. Arriver en MotoGP est un rêve, mais je ne me suis pas encore assis dans le box pour me dire « Oh mon dieu, je suis en MotoGP ». Je n’ai pas eu le temps pour ça. J’arrive au box et il y a du travail. Je sors du box et il y a encore plus de travail. Mais bon, ça fait partie du jeu et il faut l’accepter », a déclaré le Madrilène.

Raul Fernandez, Tech3 KTM Factory Racing, Pertamina Grand Prix of Indonesia

Raul Fernandez compte aussi beaucoup sur Dani Pedrosa

« Je suis une personne qui se considère comme un travailleur très acharné dans le box. J’aime tout analyser, tout voir, tout étudier. Et je n’ai pas eu le temps, mon temps est de vingt minutes dans le box. Et j’aime passer vingt heures, pas vingt minutes. Mais bon, à la fin, je comprends et petit à petit je m’adapte, il arrivera un moment où ça sortira tout seul ». Un challenge que Raul Fernandez ne relève pas seul cependant : « au niveau pilote, qui m’aide depuis le Moto3 et qui est là tous les jours, c’était avec Nani [Roma]. Maintenant, en MotoGP, j’ai plus de monde. J’ai aussi Dani Pedrosa, qui m’aide aussi en tant que pilote. J’ai ma famille et mon environnement qui m’aident beaucoup, j’ai aussi une personne qui me prend et m’aide avec les réseaux sociaux. Sans eux, le travail serait beaucoup plus difficile » , a-t-il reconnu.

Le rôle de Dani Pedrosa est essentiel pour le pilote Tech3 et pour KTM. « Dès le premier essai que j’ai eu sur la moto, Dani était là pour m’aider. Et si j’ai des problèmes, il est là, il peut m’aider avec n’importe quoi. Il est le premier qui m’a toujours donné sa main pour tout ce dont j’avais besoin. Il n’y a rien de particulier : ce que je ressens sur la moto, ce que je ressens dans le box, c’est tout. Sportivement, il est très professionnel, il est très organisé. Travailler avec lui est très facile, vous aider sur la piste est très facile. Une personne comme Dani, qui a gagné tant de courses dans cette catégorie, serait stupide de ne pas l’écouter car finalement il en sait beaucoup » termine le vice-champion du Monde Moto2 de Remy Gardner qui est aussi son équipier cette année en MotoGP.  

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