Carmelo Ezpeleta se prépare à faire face aux obstacles que la crise sanitaire ne manquera pas de dresser devant sa volonté de faire, de cette saison 2021, une campagne digne d’un grand Championnat du Monde. Il a l’expérience de l’an passé et il est donc prêt à toutes les éventualités. A la différence d’il y a un an, la menace est cernée, les contre-mesures rôdées et le vaccin en chemin. Cependant, il faudra encore faire quelques sacrifices. Le patron de Dorna nous parle de tout ça …
Carmelo Ezpeleta repartira au combat en 2021 avec la même vigueur qu’en 2020 contre les écueils de la crise sanitaire qui ne baisse pas, pour le moment, d’intensité. En jeu, son paddock et ses Grands Prix. Le calendrier sera à ce titre sans cesse adapté aux nécessité, une souplesse déjà vérifiée avec le report des premiers tests d’intersaison prévus à Sepang, en Malaisie, au Qatar, un mois après sur le tracé de Losail.
Sur la situation générale, le patron du promoteur Dorna explique : « il y a moins de peur et d’incertitude que l’an dernier. Nous nous sommes tous prouvé l’an dernier que nous étions capables de faire le championnat. J’aurais aimé que les choses se passent différemment, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Mais pour autant, nous voulons commencer et voir des courses, avec l’espoir qu’elles seront aussi excitantes que l’an dernier ».
L’élément nouveau cette année est cependant l’existence de vaccins : « le sujet du vaccin est encore très réservé aux personnels à risque et non aux personnes normales. J’espère que nous terminerons l’année avec tout le monde vacciné, mais nous verrons. Nous sommes en contact avec les autorités de chaque pays et voyons comment ça se passe. Pour l’instant, le protocole qatari sera le même que celui que nous avions à Portimao, lors de la dernière épreuve de l’année dernière ».
Ezpeleta croit à la vaccination
Une conjoncture qui annihile, pour le moment, tout espoir de voir revenir un public nombreux dans les gradins. Le huis-clos risque donc d’être encore de mise : « le 28 mars, au Qatar, semble très proche, mais il reste encore plusieurs jours et j’espère que la pandémie faiblira. Février va être critique pour qu’il puisse y avoir une amélioration et à partir de là, nous verrons. C’est clairement une chose de meeting à meeting » dit Ezpeleta sur AS.
« Il faut voir comment les choses évoluent. L’année dernière, nous avons eu des spectateurs à Misano et au Mans et cela s’est bien passé, car pas un seul n’était contaminé et, cependant, à Portimao, nous voulions qu’il y ait un public et ce n’était pas possible » rappelle l’Espagnol qui a fixé à 18 le nombre de Grand Prix cette année.
