Chez Suzuki, on a fait la saison 2021 sans team manager. Une situation due au fait que le constructeur a convenu de ne pas remplacer celui qui était titulaire à ce poste, soit Davide Brivio, lorsque celui-ci a pris la décision d’aller tenter l’aventure en Formule 1, à la fin de l’exercice 2020. Ses responsabilités ont été diluées dans l’organigramme existant, et le bilan, après une année passée ainsi, est évalué comme insatisfaisant. Y compris par les pilotes. A commencer par un Joan Mir qui a inclus le sujet dans ses exigences de renouvellement. Il faut donc trouver quelqu’un. Mais Suzuki n’a pas beaucoup d’options…
Qui au poste de team manager chez Suzuki en 2022 ? Car, cette fois, le poste est bel et bien ouvert. La firme japonaise aura donc deux missions durant cette trêve hivernale : élaborer une GSX-RR de feu, et compléter son organisation. Deux missions aussi compliquées l’une que l’autre. Car trouver le chef d’orchestre providentiel qui fera marcher tout le monde dans la même direction, avec le même esprit tout en ayant la confiance des Japonais relève de la gageure.
Sylvain Guintoli est le gendre parfait pour Suzuki
Le mois de décembre est déjà entamé et aucun nom n’a encore fusé. Le retour de Davide Brivio semble hors de propos, même si on ne le saura vraiment que le 12 décembre, lorsque la campagne de Formule 1 sera terminée. Sinon, Livio Suppo, souvent cité, attend toujours que son téléphone sonne. Johan Stigefelt serait dans le coup, malgré le fait qu’il ait vécu une séparation agitée avec Razlan Razali, agrémentée de sous-entendus écornant la réputation du Suédois. L’outsider de choix s’appelle cependant Pere Riba qui l’actuel chef mécanicien de Jonathan Rea en WSBK chez Kawasaki.
Et sinon ? Qui est apprécié et respecté de tout le monde dans le stand Suzuki, des pilotes au staff, qui présente bien et qui a une grande expérience de la course ? Cet homme est déjà dans les murs de Suzuki, depuis 2017. Il s’agit de Sylvain Guintoli et le site Motorsport.com l’a mis dans la liste. Même si le récent Champion du Monde d’Endurance avec la GSX/R a toujours clamé à qui voulait l’entendre qu’à 39 ans, il ne souhaitait pas quitter sa combinaison pour un costume…
