MotoGP, Quatre légendes évoquent le cas de Jorge Martin avec gravité : « Il n’a aucune chance »

Nous avons disputé ce début de saison sans le champion du monde en titre, ce qui est très peu commun. Jorge Martin, blessé par deux fois cet hiver, a déjà manqué trois Grands Prix et rien n’assure qu’il disputera la manche qatarie dans un peu plus d’une semaine. Quatre légendes MotoGP se sont penchées sur le triste cas de Jorge Martin, avec un avis plutôt pessimiste sur la situation. En effet, ses chances de titres sont désormais quasi-nulles.

Le premier de ces trois mythes n’est autre que Kenny Roberts, trois fois champion du monde 500cc de 1978 à 1980. Pour lui, la compétition ne doit pas obséder Jorge Martin, car il y a plus important. « J’aimerais le voir en forme à son retour. Parfois, les pilotes reviennent trop tôt mais ils doivent comprendre qu’il y a une vie après les Grands Prix. La plupart sont très concentrés sur leurs objectifs, les courses, le championnat. Mais parfois, il faut savoir prendre un peu de recul. La vie ne se résume pas à ça. » affirmait-il pour MotoGP.com. Un avis plein de sagesse que Jorge Martin ne manquera pas d’entendre.

 

 

Un autre Américain légendaire, Randy Mamola, y est allé de son analyse. « Les pieds et les mains sont un grand problème en moto. Oui, les épaules aussi, mais il y a tellement de petits os dans les pieds et les mains que quand on pose une plaque là au-milieu, ça peut rendre le mouvement difficile. Il est absent longtemps et ça ne me surprend pas » poursuivait le quadruple vice-champion du monde 500cc.

Au tour de « Fast » Freddie Spencer d’évoquer la situation. Le double champion 500cc 1983-1985 vécut une horrible fin de carrière, elle aussi conditionnée par d’impitoyables blessures. « Ce n’est pas de chance, juste après avoir gagné le titre. C’est frustrant, et les incertitudes s’ajoutent à cette frustration. Marc Marquez domine, et en plus, il devra s’habituer à un nouveau matériel » ajoutait-il.

Le dernier homme interrogé, John Kocinski, est l’un des pilotes les plus emblématiques du début 1990. Son caractère atypique noué à son talent hors-norme en faisait un incontournable, vainqueur pour Yamaha mais également pour Cagiva en 500cc. « La partie la plus difficile, ce n’est pas de revenir de la blessure, c’est de savoir qu’il est out du championnat. Il n’a aucune chance. Les gars devant devraient tous tomber trois ou quatre fois, il ne peut pas rattraper autant de points, c’est impossible. Lui veut se battre pour le titre, donc j’imagine qu’il aimerait qu’on soit directement au début de l’année 2026 » concluait-il. Un tableau plutôt sombre mais malheureusement réaliste.

Comprenez-vous l’analyse de ces gloires d’outre-Atlantique ? Dites-le-nous en commentaires !

 

 

Photo de couverture : MotoGP