On dit que les gens heureux n’ont pas d’histoire et Fabio Quartararo a été comblé en 2021 en devenant Champion du Monde de MotoGP. Mais il fait mentir l‘adage car avant d’en arriver là, il en a connu de ces histoires. Une saison de Grand Prix en regorge toujours. Il revient ainsi sur une drôle de sensation, sur une déception et aussi sur un événement qui l’a laissé indifférent alors qu’il faisait trembler les murs du stand Yamaha…
Fabio Quartararo a aussi ressenti la douleur du syndrome des loges à Jerez, mais il connaissait cette souffrance. A la différence de cette sensation de rouler à 340 km/h avec la combinaison ouverte… « C’était une sensation super étrange, car on n’est pas habitué à rouler à 340 avec une combinaison ouverte. Mais je n’ai pas pensé à comment cela pourrait me blesser. Tout ce que je voulais, c’était sécuriser le podium, finir… Mais j’avoue que c’était un peu dangereux, surtout dans la ligne droite. Quand je me suis allongé sur le réservoir, ça m’a beaucoup brûlé, il faisait très chaud ! Et quand je me levais au freinage c’était une sensation très étrange à cause de l’air qui me pénétrait de toutes les parties de la combinaison… J’avais beaucoup de pression sur ma nuque, et c’était très dur à supporter, surtout au freinage ».
Fabio Quartararo : « j’étais concentré sur mon objectif et j’étais très clair : gagner le titre«
Le Français a aussi en tête un regret et c’est Portimao. Il a chuté lors de ce second rendez-vous avec le tracé portugais au calendrier, alors que, jusque-là, il avait marqué à tous les Grands Prix… Il était le seul de la grille à tenir ainsi ce rythme : « À Portimao, ce n’est pas que je n’étais pas concentré, mais, bien sûr, je venais de réaliser mon rêve tant attendu, et peut-être qu’inconsciemment je n’étais pas à 100%. Mais comme le meilleur était terminé, je pensais que dans cette course je pourrais profiter beaucoup et donner le maximum… mais ça ne s’est pas passé comme ça ».
Fabio a a aussi été témoin des situations tendues dans l’équipe Yamaha, dues aux troubles causés par la tempête entre Viñales et la marque : « Maverick était chez Yamaha depuis de nombreuses années. Mais en fin de compte, tout cela est très personnel, et je n’aime pas m’en mêler » dit le Français sur solomoto. « Viñales a eu quelques difficultés avec la moto cette année. Il a demandé certaines choses, et Yamaha ne les avait pas. Au fond de moi, je m’en fichais, mais pas à cause de ce qui lui arrivait, ou à cause de ses demandes, mais de tout ce qui se passait autour de moi, parce que j’étais concentré sur mon objectif et j’étais très clair : gagner le titre. Mais pour être honnête, cela ne m’a pas vraiment affecté ».
