Jack Miller a eu raison de ne pas se faire à l’idée d’être le nouveau leader du team usine Ducati. Un rôle que les observateurs lui avaient donné et que l’intersaison laissait entendre, comme l’entame du Grand Prix du Qatar vendredi. Puis il y a eu deux chutes et cette qualification où il s’est contenté de la cinquième place. Pendant ce temps, son équipier Bagnaia réalisait une pole position record …
Jack Miller aurait de quoi se poser des questions sur l’issue de ce samedi qui n’a pas tout à fait tourner à son avantage. Mais l’Australien n’est pas du genre à ruminer. Alors qu’on lui demande si cette seconde ligne n’est pas une déception alors que son équipier commande la grille de départ, il répond : « P5 me convient. Au départ, je serai dans le top 2 avec la fusée Ducati jusqu’à ce que j’arrive dans le premier virage ».
Cette introduction faite, il ajoute : « je suis plutôt content de ma performance, je suis sous l’ancien record. Je ne pouvais tout simplement pas tout assembler avec le deuxième pneu. C’est comme ça, mais la course est demain et nous sommes dans une position fantastique. Il n’y a pas grand-chose à dire à ce sujet ».
Jack Miller : « cela me donne juste plus faim pour la course de demain »
« JackAss » précise cependant : « bien sûr, je veux plus, ne vous méprenez pas. Je ne suis pas trop déçu non plus. Je serais déçu si j’étais sur la quatrième ligne ou quelque chose comme ça. Mais je suis sur la deuxième ligne de la grille. Ce n’est pas mal. Mais j’ai définitivement le sentiment que je pourrais faire un peu plus. Cela me donne juste plus faim pour la course de demain » »
Un trio Yamaha se dresse face à Bagnaia et Miller dans la première course MotoGP de la saison. Miller pense-t-il que la M1 pourrait être dangereuse en termes de rythme de course et qu’il est donc important de s’en éloigner de l’avant dès le début ? « Non, je ne pense pas », a répondu le pilote d’usine Ducati. « Si vous regardez ces dernières années, les Yamaha sont toujours fantastiques avec le rythme, les temps au tour et tout … Mais une fois la course commencée, nous devons voir à quel point elles se sont améliorées par rapport aux saisons précédentes ».
« Quand vous regardez en arrière sur les gars qui ont gagné ici au Qatar, par exemple Dovi, qui a roulé en 1’56 et s’est retenu pendant une bonne partie de la course à la fin du groupe avant de se frayer un chemin, ça veut dire que nous devons également attendre et voir quelles conditions nous trouverons demain », a ajouté Miller.
« Il devrait y avoir assez de vent. Il faudra voir combien de sable le vent apporte, car cela signifie encore plus d’usure des pneus. Nous devons simplement essayer de les gérer du mieux que nous pouvons. Je pense que c’est un peu comme Phillip Island, où on ne peut pas vraiment pousser à la limite au début car sinon on ne franchira pas la distance de la course » termine Jack Miller.
MotoGP Qatar1 J2 : chronos
Crédit classements : MotoGP.com
