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Franco Morbidelli a beau être le champion de la positivité chez Yamaha, il a bien été contraint de constater qu’il y avait tout de même un problème au terme des qualifications de ce Grand Prix du Qatar. Pourtant, Losail est une piste que la M1 a dominé à dix reprises dans son histoire. Mais ce samedi, les troupes d’Iwata ont subi la pire séance qualificative jamais vécue ces dernières années près de Doha. Et ça pose évidemment question.

Tout d’abord, il y a ce tableau des vitesses pointe de la Q2 qui parle de lui-même. On a beau dire, chez Yamaha, que la V-max (un modèle de la marque au passage) ne fait pas tout. Tout de même, il y a des valeurs et des écarts qui interpellent.

Qatar

Ensuite, Losail 2022 est la pire qualification de Yamaha ces dernières années du Championnat du monde, sur la piste qatarie. Ce n’était pas facile de faire mieux que l’année dernière avec une moto qui est restée sensiblement la même et n’a pas évolué sur le plan moteur. Le bilan est dur : quatrième rangée pour les deux Monster Energy de Quartararo et Morbidelli, lignes 7 et 8 pour Dovizioso et Darryn Binder.

Le 1’53″6 marqué par Quartararo ne vaut que la P11 sur la grille à plus de 6 dixièmes du poleman Jorge Martin, tandis que Morbidelli perd presque 1″ sur l’Espagnol et un peu plus de 3 dixièmes sur son coéquipier, le tout avec des conditions de piste sèches, température de l’air de 21° et piste à 24°. L’an dernier Fabio avec 1’53″038 était deuxième derrière Bagnaia, Maverick Viñales troisième en 1’53″088, Rossi quatrième en 1’53″1 tandis que Morbidelli pointait 7ème en 1’53″3, avec des conditions similaires à cette année. La semaine d’après au Grand Prix de Doha, Maverick Viñales fermait la première ligne (1’53″267), Quartararo signait le cinquième temps (1’53″469) tandis que Morbidelli était dixième (1’53″794).

Franco Morbidelli : « c’est encore un signal d’alarme, un feu rouge »

Cette fois, Franco Morbidelli a fini dernier de la Q2, à neuf dixièmes du meilleur temps. Ce n’était donc pas vraiment une qualification mémorable pour lui et pour l’équipe d’usine, jamais en lutte pour les premières lignes. « La position de départ est toujours importante, mais si je dois décider un jour de me tromper sur le sujet, je choisis celui-ci » philosophe le champion du monde Moto2 2018. « Les pneus sont un problème, ils se dégradent beaucoup » ajoute l’italo-brésilien qui, cependant rebondit en signalant : « le rythme n’est pas si mal quand même. On peut essayer de s’améliorer au e warm up, faire un pas de plus et gagner autre chose, après on verra en course ».

Justement, cette course… « Je pense que je suis le plus lent des plus rapides » répond le vice-champion du monde 2020. « Je ne sais pas où je peux finir, tout peut arriver ». Y a-t-il eu un problème lors des qualifications ? « C’est tôt pour le dire, mais c’est encore un signal d’alarme. En voyant aussi les dernières courses de l’année dernière… je dirais un feu rouge. » Il termine : « la position de départ n’est pas bonne du tout, mais je suis confiant pour la course. Mais nous avons besoin de quelque chose de plus. Pour l’instant c’est juste intéressant. Nous avons essayé de faire de notre mieux, et nous étions proches de notre maximum, mais il y a encore des domaines sur lesquels nous pouvons travailler pour donner notre 110 % ».

Franco Morbidelli dans les stands Yamaha

MotoGP Qatar J2 : Qualifications

Qatar

Crédit classement motogp.com

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